L’infectiologue Leïla Belkhir souhaite que des détecteurs de CO2 soient installés dans les classes

Alors que le coronavirus reprend du poil de la bête depuis quelques jours, surtout dans les écoles, Leïla Belkhir plaide pour l’installation de détecteurs de CO2 dans les classes.

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Cela fait maintenant quelques jours que les chiffres de l’épidémie de coronavirus explosent chez nous après une longue période de stabilité. Entre le 10 et le 16 octobre, une moyenne de 3.151 personnes ont ainsi été contaminées chaque jour. Il s’agit d’une hausse de 50% par rapport à la semaine précédente. Les hospitalisations, elles aussi, suivent le mouvement. Mais à un rythme beaucoup moins soutenu que l’année dernière à la même période. La situation actuelle s’explique notamment par un relâchement de certaines mesures dernièrement, l’arrivée d’un temps plus frais qui favorise les activités à l’intérieur et une stagnation de la vaccination.

«La vaccination fait en tout cas son effet puisqu’en termes d’hospitalisation, nous ne sommes pas du tout dans la même configuration qu’il y a un an. Il y a effectivement une reprise des contaminations mais elle ne se traduit pas de la même manière dans les hospitalisations. La vaccination protège bien contre les formes sévères», a indiqué à la RTBF Leïla Belkhir, infectiologue aux cliniques universitaires Saint-Luc.

«Nous n’avons plus d’excuses»

Leïla Belhir plaide également pour le maintien du respect des gestes barrières mais aussi pour l’installation de détecteurs de CO2 en classes. Dans les écoles, le taux de positivité atteint en effet les 10%, pour 6,6% de moyenne dans le reste de la population. «C’est l’hiver, on est à présent plus à l’intérieur et je n’ai pas vu de détecteur de CO2 dans les classes. Si l’on veut contrôler l’épidémie, je plaide pour que ce type d’outils soit installé. On sait comment le virus se transmet, nous n’avons plus d’excuse», a-t-elle demandé.