L’opération au cerveau de la petite Luna, 4 ans, reportée à cause de la Covid-19: «Nous avons aussi droit à des soins»

Luna, une petite fille de 4 ans née avec une maladie génétique, devait se faire opérer au cerveau au mois de novembre. À cause du nombre de patients Covid en soins intensifs, celle-ci a été reportée, une situation que ses parents jugent inacceptable.

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Depuis plusieurs semaines maintenant, la pression s’intensifie sur les hôpitaux en raison de la recrudescence de cas de Covid-19. Cette situation implique le retard d’un certain nombre d’opérations, les hôpitaux étant passés en phase 1B. C’est notamment le cas de Luna, une petite fille de 4 ans atteinte d’une maladie génétique.

La petite fille est en chaise roulante et ne peut pas se lever, sans quoi elle risque une crise d’épilepsie. L’année dernière, elle prenait des médicaments pour contrôler ses crises, mais son état s’est détérioré et les médecins ont décidé qu’une opération était nécessaire. «Cela veut dire qu’une partie du cerveau doit être retirée afin que la bonne partie ne soit plus affectée. L’objectif, c’est qu’elle fasse moins de crises. Cela doit également permettre son développement physique et mental» explique sa maman à nos confrères de VTM.

«Nous avons droit à des soins»

L’opération était donc prévue au mois de novembre, car les médecins ne voulaient pas attendre plus longtemps. Sauf que la Covid-19 s’est invitée à l’équation, une situation que déplore son père: «Le gouvernement a décidé qu’une partie des lits en soins intensifs devait rester libre pour les patients Covid. Pour une opération du cerveau, Luna doit être admise aux soins intensifs. Du coup, ce n’est pas possible. Et pourtant, sa qualité de vie se détériore vraiment. Chaque mois, chaque semaine, son état empire.»

Désormais, la petite fille se trouve sur une liste d’urgence, mais personne ne sait quand elle pourra se faire opérer. «Nous ne sommes pas les seuls à vivre cela. Il y a d’autres personnes dans cette situation. C’est tout simplement inacceptable. Nous avons aussi droit à des soins», conclut la maman.