Olivier Maingain s’oppose à une Belgique à quatre et se dit favorable à un modèle bruxellois simplifié

Confier la gestion du patrimoine immobilier de la Fédération Wallonie-Bruxelles tout en maintenant celle-ci en vie pour sceller les relations entre les francophones du pays; simplifier le modèle bruxellois et injecter une représentation citoyenne renouvelable tous les deux ans au Sénat: telles sont quelques-unes des pistes mises sur la table de son parti par l’ex-président de DéFI, Olivier Maingain, indique jeudi matin, le quotidien Le Soir.

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Celui-ci a été chargé par le président actuel de la formation amarante, François De Smet, de baliser la position du parti au sujet de la prochaine réforme de l’Etat.

On y observe une constante qui se démarque face au modèle à quatre entités évoqués par certains et qu’Olivier Maingain décrit comme un possible pas en avant vers le confédéralisme: l’unité des francophones, en l’occurrence à travers le maintien de la Fédération Wallonie-Bruxelles dont le patrimoine immobilier (e.a. les bâtiments scolaires et les institutions d’aide à la jeunesse) serait confié aux Régions pour des raisons financières.

Pour Bruxelles, Olivier Maingain suggère, sans remettre en cause la protection de la minorité flamande, de supprimer les groupes linguistiques au parlement dont l’élection serait calquée sur celle des conseils communaux via l’élaboration de listes bilingues. La Cocom disparaîtrait et les matières des commissions communautaires française et flamande seraient reprises par les Communautés-mères.

Au fédéral, l’ex-président de DéFI se montre partisan d’un renforcement du rôle du Sénat dont un tiers de la composition reviendrait à des citoyens appelés à siéger aux côtés de 30 élus directs francophones et de 30 néerlandophones.