Piqûres de drogue en soirée: les autorités belges s’inquiètent

Le phénomène des «piqûres sauvages» inquiète nos autorités. Les premiers cas de femmes droguées par injection avaient été recensés en France. Aujourd’hui, les témoignages se multiplient en Belgique.

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Ces dernières semaines, plusieurs cas de «drogue par piqûre» ont été rapportés en France et en Belgique. Les témoignages se multiplient et se ressemblent souvent. Aucune sensation de piqûre au cours de la soirée, mais un état qui se dégrade soudainement (malaises, vertiges, nausées, somnolence…), et qui ne s’explique pas par une éventuelle consommation d’alcool. Le lendemain, les victimes découvrent un hématome avec une piqûre rouge au centre, sur leur bras ou leur jambe.

Chez nous, plusieurs personnes ont porté plainte, notamment après une soirée à Dampicourt et suite au festival Inc’Rock à Incourt.

Des rumeurs prises au sérieux

Un mode opératoire et des agressions qui inquiètent les autorités belges. En effet, le parquet du Brabant wallon se penche actuellement sur ces rumeurs d’injections suspectes. «À ce stade, six personnes se seraient plaintes de ces agissements» lors de l’Inc’Rock, précise la porte-parole du parquet brabançon wallon. «Nous attendons les procès-verbaux rédigés par la police».

Si les informations restent très floues, les autorités judiciaires disent prendre les choses très au sérieux.

En effet, il est difficile de savoir si la seringue contenait effectivement de la drogue. Des analyses et prélèvements ont été réalisés auprès des victimes belges. Les données disponibles jusqu’à présent ne révèlent aucune trace d’un quelconque produit.

«Nous entrons dans la période des festivals d’été. S’agit-il de faits réels ou d’un plaisantin qui essaie de créer une psychose? Dans les deux cas, cela nous paraît préoccupant», s’inquiète la magistrate du Brabant wallon.