Pourquoi est-il déconseillé de recevoir sa troisième dose trop tôt?

Il est recommandé d’attendre 6 mois après la deuxième dose des vaccins Pfizer et Moderna avant de recevoir le «booster». Sabine Stordeur, co-responsable de la task force vaccination, explique pourquoi.

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La campagne de vaccination pour la dose de rappel du vaccin bat son plein en Belgique. Mais il semblerait que certaines personnes veuillent aller plus vite que la musique et veulent recevoir leur «booster» alors qu’elles ne sont pas encore éligibles.

Des délais à respecter

Il ne faut pas oublier que la task force vaccination a mis en place certaines règles pour cette nouvelle campagne de vaccination désormais ouverte à toute la population. L’injection de cette dose «booster» dépend de la date de la dernière injection. Pour en bénéficier, il faut attendre au moins deux mois après avoir reçu une dose du vaccin Johnson & Johnson et quatre mois après la deuxième dose d’AstraZeneca. Les personnes qui ont reçu les vaccins à ARN messagers Pfizer ou Morderna doivent se montrer les plus patientes. En effet, pour celles-ci, l’administration de la troisième dose se fait six mois après l’injection de la deuxième dose.

«C’est comme si vous disiez à une femme enceinte qu’elle peut accoucher à partir du huitième mois»

Sabine Stordeur, co-responsable de la task force vaccination, a expliqué dans les colonnes de la DH pourquoi il fallait respecter ces intervalles. «Certains réservent des créneaux alors qu’ils ne sont pas encore éligibles mais ce n’est pas utile et pas recommandé non plus», a-t-elle déploré. Sabine Stordeur a utilisé plusieurs images pour permettre aux citoyens de mieux comprendre. «C’est comme si vous disiez à une femme enceinte qu’elle peut accoucher à partir du huitième mois» ou encore c’est comme «un GSM que l’on met à charger alors qu’il reste 70% de batterie», a-t-elle indiqué.

Attendre le bon moment

«Il faut relancer la machine immunitaire mais au bon moment, pas quand le système est totalement à plat mais pas non plus quand il marche encore très bien», a conclu Sabine Stordeur. C’est la raison pour laquelle la majorité de la population recevra son invitation à se faire à nouveau vacciner à partir de janvier et février.