Un expert estime que les non-vaccinés devraient être pris en charge après ceux qui le sont dans les hôpitaux

Patrick Loobuyck est moraliste à l’université d’Anvers et il estime qu’un ordre devrait être établi dans les hôpitaux. Pour lui, les non-vaccinés doivent être pris en charge après les personnes qui le sont.

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Pour le moraliste de l’université d’Anvers Patrick Loobuyck, tous les moyens sont bons afin de pousser la population à se faire vacciner, comme il l’explique dans la «Gazet van Antwerpen»: «Ce ne sont pas les non-vaccinés qui sont les principaux responsables de cette crise. Le principal coupable est le gouvernement, qui n’a pas su protéger les citoyens et le fonctionnement des hôpitaux. La pandémie dure depuis deux ans maintenant, et pourtant nos gouvernants continuent d’orienter leur politique principalement vers les unités de soins intensifs. Ce n’est que lorsque les hôpitaux menacent de se remplir qu’ils prennent des mesures plus strictes. C’est beaucoup trop tard.»

L’expert envisage notamment de forcer les non-vaccinés à s’inscrire dans un centre de vaccination, où ils pourraient alors officiellement refuser le vaccin. «Ils pourraient alors signer un document attestant qu’ils sont conscients des conséquences possibles», précise l’expert. Suite à cette attestation, ils ne seraient alors plus prioritaires par rapport aux vaccinés si des choix doivent être opérés par les médecins.

Des pistes de réflexion

Il poursuit: «S’ils refusent toujours le vaccin, vous pouvez leur faire signer un document indiquant qu’ils sont conscients des conséquences possibles.» L’une de ces conséquences pourrait être qu’un emploi dans le secteur des soins de santé leur serait interdit, ou que «dans une situation d’urgence en tant que patient Covid, ils ne seront pas prioritaires par rapport aux personnes qui ont été vaccinées.»

Le philosophe s’oppose toutefois à la vaccination obligatoire, qu’il juge «éthiquement difficile, car l’intégrité physique est également importante». Il conclut avec d’autres pistes de réflexion: «Si quelqu’un ne se présente pas au centre de vaccination, le gouvernement pourrait lui infliger une amende. On peut également envisager d’imposer une taxe de solidarité à ceux qui refusent la vaccination. Cet argent serait directement alloué au secteur des soins de santé.»