Une manifestation d’ampleur nationale prévue par la FGTB et la CSC le 6 décembre prochain

La FGTB et la CSC manifesteront le 6 décembre à Bruxelles pour le pouvoir d’achat et la défense des droits syndicaux, annoncent-elles vendredi dans un communiqué commun. Les deux syndicats veulent clamer haut et fort leur droit à descendre dans la rue et à mener des actions collectives «sans risquer d’être traînés devant les tribunaux».

par
Belga
Temps de lecture 2 min.

«Factures d’énergie impayables, salaires écrasés, actions syndicales criminalisées? Le pouvoir d’achat ne tombe pas du ciel!», clament les deux syndicats. Pour le défendre, ils ont besoin de descendre dans les rues et de mener des actions. «Nos libertés syndicales sont fondamentales pour toutes et tous.»

Concrètement, CSC et FGTB réclament des mesures structurelles pour diminuer la facture énergétique des ménages, le maintien de l’indexation automatique ainsi qu’une réforme de la loi de 1996 sur la norme salariale «pour une augmentation réelle des salaires». «Le problème est que les revenus n’augmentent pas à la même vitesse, les augmentations de salaires étant fortement limitées par la loi sur la norme salariale. Même dans les entreprises qui engrangent de gros bénéfices, la loi nous empêche de négocier plus», expliquent les organisations syndicales.

Celles-ci exigent aussi le respect de leurs libertés et droits syndicaux. Une réclamation qui fait suite à la récente condamnation de 17 militants et responsables de la FGTB par la cour d’appel de Liège, pour une action de blocage du pont de Cheratte en octobre 2015 lors d’un mouvement de grève. «Quand il n’est plus possible de rester à la table des négociations, nous devons pouvoir descendre dans la rue, mener des actions collectives, et faire grève? Sans risquer d’être poursuivis en justice! Cette évidence démocratique est malheureusement menacée», dénoncent les deux syndicats.

Le rendez-vous est donné le 6 décembre à 10h30 à la gare de Bruxelles-Nord. Le cortège s’élancera à 11h00. Le port du masque sera obligatoire.

Le bureau national du syndicat libéral CGSLB décidera la semaine prochaine s’il participe à l’action. La décision devrait tomber mardi, selon son porte-parole.