Voici ce que vous risquerez bientôt si vous faites l’apologie de la vitesse sur la route

Le ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet, va soumettre à ses collègues un avant-projet de loi qui sanctionnera l’apologie de la vitesse sur la route. Il vise la diffusion sur les réseaux sociaux d’images témoignant dans le chef de leur auteur d’une conduite à une vitesse excessive ou dangereuse.

par
Belga
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«La vitesse est avec la distraction et la conduite sous influence un des trois tueurs sur nos routes. Je ne peux accepter que certains utilisent nos routes comme des circuits de Formule 1 et s’en vantent ensuite sur les réseaux sociaux. L’apologie de la vitesse ou d’autres comportements nuisant gravement à la sécurité sur nos routes et dans nos rues ne sont pas rares et sont extrêmement nuisibles en termes d’acceptation sociale de certaines déviances. Il ne peut y avoir aucune tolérance pour celles et ceux qui entravent ouvertement et sans limite aucune les dispositions du code de la route, parmi lesquelles celles relatives aux limitations de vitesse», a-t-il expliqué lundi.

Quelles sanctions ?

Concrètement, il s’agirait de punir d’une amende et d’une déchéance du droit de conduire d’un mois à un an toute personne qui valorise ce comportement en diffusant des images de lui, ou du conducteur du véhicule dans lequel il a pris place, roulant à une vitesse largement excessive ou mettant en danger d’autres usagers de la route. Par exemple: slalom entre les autres véhicules, agressivité, refus des priorités, wheelings au milieu de la circulation ou encore la consommation d’alcool.

Il doit s’agir d’une conduite sur la voie publique mais peu importe que les images aient à l’origine été destinées à un nombre restreint de personnes. Les messageries mobiles et les réseaux sociaux permettent très facilement une diffusion à large échelle, ce dont l’auteur du message «doit avoir conscience», selon M. Gilkinet.

Le vice-Premier ministre Ecolo souhaite faire aboutir son projet cette année.

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