Voici l’âge auquel on est le plus touché par les troubles psychologiques

En Belgique, la tranche d’âge des 25-34 ans est la plus touchée par les troubles psychologiques, et les 18-24 ans sont également très vulnérables, ressort-il jeudi du Mind Health Report de l’assureur AXA, réalisé en collaboration avec Ipsos.

par
Belga
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Le rapport mesure la santé mentale dans 16 pays, dont la Belgique avec 2.000 personnes interrogées entre septembre et octobre 2022.

«Près de 25% des Belges se sentent vraiment bien dans leur peau, tandis que le nombre de Belges qui luttent avec leur bien-être psychologique diminue à 11%, par rapport à 17% en 2021. Néanmoins, 25% d’entre eux déclarent souffrir d’un trouble mental, soit le même nombre qu’en 2021», relève l’étude.

Le tabou diminue

Les chiffres pour la Belgique montrent par ailleurs que le tabou entourant les troubles psychologiques continue à diminuer et que les gens recherchent davantage qu’avant de l’aide à leurs maux.

Ainsi, «3 personnes sur 5 souffrant d’un trouble mental recherchent une aide professionnelle et 30% des personnes interrogées pensent que la stigmatisation associée aux troubles mentaux diminue (contre 22% en 2021)», ressort-il des données.

Par ailleurs, 65% des Belges estiment que l’aide à la santé mentale est accessible et 50% envisageraient de payer pour des services de conseil, de soutien et de thérapie pour leur bien-être psychologique si nécessaire.

Mal dans sa peau

En termes de groupes d’âge, ce sont les jeunes qui ont le plus de mal à se sentir bien dans leur peau.

Dans la tranche d’âge des 25-34 ans, seule 1 personne sur 8 se sent bien dans sa peau (contre 1 sur 10 pour les 18-24 ans) et 18% d’entre elles éprouvent des difficultés à se sentir bien dans leur peau, un score encore plus élevé que dans le groupe d’âge le plus jeune (12%). Que ce soient les 18-24 ans ou les 25-34 ans, ils sont aussi plus susceptibles de souffrir de solitude, d’avoir une perception négative de leur corps et d’être inquiets pour l’avenir, pointe le rapport.

Burn-out

«Cela s’explique aussi par le fait que l’on se trouve à l’âge où tout doit se réaliser: faire carrière, vivre ensemble, fonder une famille, élever des enfants, investir, combinés avec les premiers soucis financiers et les incertitudes... C’est souvent néfaste pour l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Ce n’est donc pas une coïncidence si c’est dans cette tranche d’âge que l’on observe le plus de burn-out», conclut Lode Godderis, professeur de médecine du travail à la KU Leuven.

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