Vous partez vivre en kot? Voici comment démarrer votre recherche

Maintenant que le confinement semble petit à petit faire partie du passé, la vie estudiantine reprend ses droits. Les cours à distance sont remplacés par les cours en présentiel et beaucoup d’étudiants optent désormais pour la vie en kot. C’est une décision excitante. Mais par quoi commencer la recherche d’un kot? Voici quelques tips pratiques pour vous aider dans cette quête.

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Rédaction
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1. Le bon timing

Dans certains pays, vous devez vous y prendre un an à l’avance pour chercher un kot. Ce n’est heureusement pas le cas chez nous en Belgique. En fait, il est même déconseillé de commencer votre recherche aussi tôt. En avril, les beaux kots sont loin d’être déjà tous en ligne. Mieux vaut attendre mai ou même juin. En général, toutes les bases de données sont mises à jour à ce moment et il y a une grande offre disponible.

Le fait qu’il ne faille pas vous précipiter ne veut pas dire que vous allez pouvoir trouver le kot de vos rêves en toute facilité en septembre. Il n’est évidemment pas impossible d’encore décrocher un endroit pour vous loger au premier semestre, mais c’est moins évident. Vous avez démarré votre recherche trop tard? Dans ce cas, attendez peut-être jusqu’après la seconde session, car il y a encore toujours des étudiants qui arrêtent leurs études.

2.Où chercher?

Fort heureusement vous n’êtes pas seul(e), car il existe en effet différents organismes qui peuvent vous aider à trouver un kot. De nombreuses hautes écoles et universités disposent de leur propre base de données proposant une grande variété de kots et de studios.

Une autre façon de mener à bien votre recherche est de visiter des sites web comme Kotweb, Ikot ou Mykot. Attention: certains sites web vous demandent d’abord de payer avant que vous puissiez réagir à une petite annonce.

Vive les réseaux sociaux! On y trouve de véritables petites perles. Dans les groupes Facebook surtout, des particuliers proposent souvent des kots avant qu’ils ne se retrouvent dans les banques de données. Songez à des groupes comme «Kot à Liège», «Colocations Namur – Kot comu», «Louvain la Neuve recherche kot» ou «Bruxelles: Annonces Kot».

Si vous préférez voir les kots de vos propres yeux, c’est aussi possible. Vous pouvez toujours vous rendre dans la ville où vous allez étudier et repérer les affichettes «À louer». Les propriétaires privés placent souvent très tôt leurs affichettes. Pour les pressé(e)s: dans certaines villes des «kottours» et des «journées kots ouverts» sont tout spécialement organisés. Vous pouvez y poser immédiatement toutes vos questions et parfois même déjà signer votre contrat de location.

3.Le bon kot pour vous

Les kots, il y en a de toutes les formes, superficies, couleurs et prix. Passez d’abord en revue toutes les options avant de prendre une décision. Voici les options les plus courantes:

La convivialité est votre principale priorité? Vous ne vous sentirez pas isolé(e) dans une résidence pour étudiants.

Un endroit à vous, mais avec quand même la possibilité de partager un repas ou les toilettes? Dans ce cas, un kot privé est probablement ce qu’il vous faut.

Vous tenez à votre vie privée? Dans votre propre mini-appartement, ou studio, vous rechargerez entièrement vos batteries pour une nouvelle journée de cours.

Vous aimeriez vivre en kot, mais l’ambiance familiale de la maison va vous manquer? Optez pour une chambre chez l’habitant. Il existe des organisations qui vous mettront en contact avec une famille ou une personne dépendante.

4.Comment choisir

–Plus c’est grand, mieux c’est?

Gardez en tête que vous allez passer beaucoup de temps dans votre kot et qu’un peu d’espace pour bouger n’est pas un luxe superflu. Prenez comme étalon qu’un kot agréable ne fait pas moins de 12 m².

Vous avez trouvé un grand kot? Vous avez de la chance! Gardez toutefois à l’esprit que les coûts énergétiques peuvent être élevés dans un grand espace.

–Quel est votre budget?

Fixez votre budget et essayez de ne pas le dépasser. Il y a en effet souvent des frais supplémentaires (imprévus). Songez aux coûts pour l’internet, à la hausse du prix du gaz ou peut-être envisagez-vous de faire appel à un service de nettoyage. Osez aussi être critique sur le prix. Il y a des kots pour lesquels vous payez un montant fixe chaque mois et où tous les coûts fixes comme l’électricité et l’eau sont compris. Dans d’autres kots, cela dépend de votre consommation mensuelle.

–Voir avant de croire

Vous pensez avoir repéré le kot parfait sur Internet? Ne signez pas immédiatement le contrat. Prenez d’abord toujours un rendez-vous pour une visite, car les kots ont souvent l’air plus beaux en photo que dans la réalité. Et encore un conseil supplémentaire: il n’y a pas que votre œil qui doit être critique, mais votre nez doit aussi faire son travail. La cuisine est-elle vraiment aussi propre ou est-ce que vous allez habiter avec deux cokoteurs et 40 souris?

–Compétences en lecture

Lisez attentivement le contrat. Êtes-vous d’accord avec ce qui est stipulé dans le contrat? Pouvez-vous sous-louer votre kot? Comment donner votre renom? Ne manquez pas non plus de lire le règlement d’ordre intérieur. Il y a des kots où l’utilisation de la douche est réglementée ou les visites limitées.

–Risque d’incendie

Vous préférez sans doute ne pas penser à l’éventualité d’un incendie, mais un kot doit aussi faire l’objet d’une protection contre le feu. Dans chaque kot et dans les espaces communs, il doit y avoir un détecteur de fumée. Une issue de secours n’est pas non plus une mauvaise idée.

–Bonne nuit?

Les étudiants qui aiment faire la fête ne pensent généralement pas à leur repos nocturne. Mais si la fenêtre de votre chambre à coucher donne sur un endroit réputé des fêtards, mieux vaut y réfléchir à deux fois. Si le sommeil, c’est votre truc, choisissez un kot dans un quartier plus calme.