Comment un simple SMS pourrait vous éviter de nombreux P.-V.

Les automobilistes l’auront amèrement remarqué: entre la multiplication des radars et la fin de la marge de tolérance pour les excès de vitesse, les p.-v. ont tendance à pleuvoir depuis quelques semaines! Voici l’idée qui est sur la table pour vous éviter de mauvaises surprises.

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Rédaction
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C’est un cas hors-norme que rapportaient nos confrères de Sudinfo ce jeudi: une famille de Hannut a reçu, en l’espace de quelques semaines, pas moins de 70 p.-v. pour excès de vitesse! Et l’addition est salée: près de 6.000€!

Que s’est-il passé?

Dans cette famille, les membres se partagent quatre voitures. Et aucun d’entre eux n’avait remarqué qu’un nouveau radar avait été mis en service le 1er mars dans les environs, dans une zone limitée à 70km/h… qu’ils empruntent presque quotidiennement. Résultat: le temps de s’en rendre compte, la famille comptabilise70 procès-verbaux en 23 jours, dont l’amende oscille entre 67 et 213 € selon la vitesse constatée(entre 73 à 97 km/h).

Mais pourquoi ne pas l’avoir remarqué plus tôt? En cause: le délai entre l’excès de vitesse et la réception du courrier informant de l’infraction.

En effet, le premier excès de vitesse remonte au 4 mars. Et la famille n’en a été avertie que le 27 mars, en recevant la première contravention. Soit trois semaines plus tard. Trois semaines sans avoir levé le pied.

Comment y remédier?

Selon l’Institut pour la sécurité routière VIAS, ce n’est pas un cas isolé.

Loin de dédouaner les conducteurs qui ne respectent pas le code de la route, VIAS pointe tout même la problématique de ce délai. «Le but d’un radar est de changer les comportements. Il faut un délai raisonnable dans l’envoi du p.-v. Ici, il y a quelque chose qui ne va pas. Les gens ont continué à accumuler les infractions sans le savoir. L’objectif du radar n’a donc pas été atteint», relève Benoît Godart de l’InstitutVias. S’ils avaient été verbalisés plus tôt, les automobilistes auraient en toute logique ralenti sur ce tronçon.

Alors, face à ce type de situations, l’Isntitut planche sur une idée: comment un simple SMS pourrait vous éviter la multiplication des p.-v.

«Nous sommes en contact avec le SPF Justice pour voir s’il n’est pas envisageable que les conducteurs s’inscrivent sur une liste, dans le respect de la vie privée. Ils pourraient ainsi être prévenus par SMS ou courriel dès qu’une infraction est constatée sans devoir attendre l’envoi du courrier», indique Benoît Godart dans les colonnes du quotidien. L’objectif serait d’informer le conducteur de son infraction dans les 24 heures.

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