D’où vient la délicieuse tradition du cougnou?

Certains l’appellent cougnou, d’autres cougnole, mais tout le monde en raffole au petit matin de Noël (et même déjà bien avant)! Mais d’où vient au juste cette délicieuse tradition?

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Il y a quelques années, le cougnou (cougnole, bonhomme ou coquille selon la région) se dégustait le matin de Noël, avec un bon bol de chocolat chaud. Mais désormais, dès le mois de décembre arrivé, on en voit déjà partout sur les étals des boulangeries et des supermarchés. Ce petit pain brioché (plus lourd que la brioche classique), parfois agrémenté de raisins, de sucre perlé ou même de pépites de chocolat, fait saliver petits et grands durant la période des fêtes. Mais quelle est son origine?

D’où vient cette tradition?

La première mention du mot «cougnou» daterait du XVIIe siècle. Il viendrait du mot «quenieux», venant lui-même de cuneolus (petit coin en latin), du temps où le «cougnou» était encore de forme triangulaire. C’est au XVIe siècle que le petit pain aurait pris la forme d’un petit Jésus emmailloté. On dit aussi que le cougnou viendrait du mot latin «cunae», qui signifie berceau, nid ou première enfance. Au Moyen-Âge, il était offert au Seigneur ou au curé à Noël, en guise de redevance puis de cadeau de reconnaissance. Mais c’est au XIXe siècle qu’il commencera être distribué comme «étrennes» aux enfants le jour de Noël.

Cougnou ou cougnole?

Le nom de ce petit pain brioché varie selon les régions: on l’appelle généralement «cougnole» dans la région de Mons, «cougnou» à Charleroi et Bruxelles ou «boukète» à Liège et Verviers. Mais on dit aussi «quéniole» à Valenciennes, «volaeren» à Dunkerque ou encore «coquille» dans les Flandres françaises.

La recette varie aussi en fonction de la région mais la base reste la même: des œufs, du lait, de la farine et du sucre. On agrémente ensuite le pain selon les goûts de chacun. Bon appétit si vous passez à table!

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