«À l’auberge du cul tourné», «une vie de patachon»: connaissez-vous ces expressions de grand-mère?

Il y a certaines expressions qui ont disparu de la langue courante mais que nos anciens continuent d’utiliser de temps en temps. Connaissez-vous ces allocutions oubliées? On fait le test avec vous.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Il y a quelques semaines, nous vous demandions si vous saviez ce que veut dire «quoicoubeh», que tous les jeunes utilisent depuis un moment. Mais si l’on fait le test dans l’autre sens, serez-vous aussi performant? Car nos aînés ont, eux aussi, des expressions qui leur sont propres. On fait le tour!

mener une vie de patachon : avoir une vie de débauche. Cette expression fait référence au mot patache, véhicule de mauvaise qualité du XIXe siècle et conduite par un patachon. Celui-ci était réputé pour avoir une vie instable et dissolue. Effectivement, il s’arrêtait régulièrement et sans modération pour boire ou sortir avec de jeunes femmes.

à l’auberge du cul tourné : comportement d’évitement du sexe dans un couple, généralement par colère.

se mettre la rate au court-bouillon : l’expression signifie se faire du souci. Quand une personne est excessivement inquiète ou stressée, elle peut entendre « Ne te mets pas la rate au court-bouillon! ». Ce qui est une manière de la rassurer en l’invitant à relativiser.

triste comme un bonnet de nuit : se dit d’une personne ennuyeuse, qui n’aime pas s’amuser, faire la fête…

déménager à la cloche de bois : déménager clandestinement, sans devoir payer.

se casser la margoulette : se casser la figure.

Alors, connaissiez-vous ces expressions? Reviendront-elles un jour à la mode? Rien n’est moins sûr!

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