Pourquoi le code-barres va-t-il bientôt disparaître de tous nos magasins

Il est partout et pourtant on ne le voit même plus. Le code-barres, apposé sur tous nos produits de consommation depuis 50 ans, va bientôt disparaître des rayons. Voici par quoi il sera remplacé.

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Rédaction en ligne avec Belga
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Le code-barres a fait son temps. Et ce n’est pas nous mais bien GS1, l’organisation maître des codes-barres dans le monde entier, qui le dit.

Pourquoi?

Il y a un demi-siècle, un drôle de symbole apparaissait dans les rayons des supermarchés: une multitude de petites lignes verticales accompagnées d’une série de chiffres. Ces codes-barres permettant aux commerçants d’identifier facilement les produits et d’en connaître le prix après un simple scan. Mais vu le développement des technologies, le classique code-barres semble aujourd’hui dépassé. Et il devrait bientôt être remplacé.

Par quoi?

Exit les codes-barres. Mais ça ne signifie pas la fin du système pour autant. Ceux-ci seront remplacés par des codes nouvelle génération, explique GS1, autrement dit, par un type de QR code (le GS1 Datamatrix, pour être précis).

D’après l’organisation, cela aurait deux avantages indéniables.

1. D’abord, cela aurait un avantage en matière de transparence. En effet, les consommateurs munis de leur smartphone pourront les scanner eux-mêmes et ainsi obtenir instantanément toutes les informations relatives au produit: composition, allergènes, labels biologiques et autres, origine, bilan carbone…

2. Ensuite, ces nouveaux codes pourraient contribuer à la lutte contre les pertes alimentaires, assure GS1, puisque la date de péremption sera connue directement à l’aide du code. Ce qui permettrait d’appliquer des réductions sur les produits sur le point d’expirer ou de bloquer la vente de produits périmés ou rappelés.

Quand?

L’objectif est de procéder à ce remplacement d’ici 2027, a annoncé l’organisation. Mais la Belgique a un peu d’avance dans le domaine.

Et oui: certains produits reprennent déjà ces nouveaux codes chez nous et au Luxembourg.

Par ailleurs, le GS1 Datamatrix, qui contient l’identification du produit, le numéro de lot, la date de péremption et la sérialisation, est déjà obligatoire pour les médicaments et est utilisé par plusieurs entreprises comme Johnson & Johnson ou encore Colruyt, qui y recourt pour ses produits à poids variable.

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