Va-t-on bientôt avoir un code de la rue pour les piétons?

Le code la route va-t-il bientôt évoluer? Si l’on en croit Georges Gilkinet, la réflexion est en tout cas en cours. Le ministre fédéral de la Mobilité veut remettre le piéton au centre de la mobilité, et envisage de créer un code de la rue. De quoi s’agit-il? On vous explique tout ça.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Ce dimanche, nos confrères de Sudinfo ont eu l’occasion de rencontre le ministre fédéral de la Mobilité Georges Gilkinet. Ce dernier s’est confié à propos de nombreux sujets, mais a (forcément) surtout parlé de mobilité. Celui-ci explique qu’il adore marcher et qu’il prend toujours du temps pour aller se promener dans la nature, malgré son agenda de… ministre.

Code de la rue, quèsaco?

Il a aussi affirmé qu’il souhaitait remettre le piéton, qu’il n’aime pas appeler usager faible, au centre de la mobilité: «Dans l’accessibilité aux gares, la marche est prioritaire. Je veux aussi revoir le code de la route des piétons pour en faire un code de la rue parce que la mobilité ne doit pas être centrée sur la voiture.»

«D’ici la fin de la législature, j’aurai mis sur la table un nouveau code de la rue avec une modernisation des règles de respect de la sécurité routière. Mon rôle de ministre de la mobilité est d’aider chacun à la décision. Le code de la rue sera une boîte à outils pour donner aux responsables communaux ou régionaux tous les outils pour mieux protéger les usagers actifs, les piétons et les cyclistes. Par exemple, cela permettra de prévoir suffisamment de bancs pour les personnes âgées sur les chemins de randonnées pour qu’elles puissent s’asseoir… Ou encore favoriser la cohabitation entre les vélos et les piétons», poursuit le ministre. Si les détails de ce code ne sont pas encore clairs, la réflexion semble bel et bien lancée dans le cabinet de Georges Gilkinet.

Une enquête ouverte au public

En plus de ce code de la rue, le ministre a lancé une enquête ouverte au grand public. «Il ne faut que 15 minutes pour répondre aux questions et le public a jusqu’au 30 juin pour le faire. Les résultats du baromètre, publiés en octobre 2023, nous permettrons d’avoir des indicateurs. Nous faisons cela avec les trois associations qui représentent les piétons: tous à pied, voetgangers beweging et walk…»

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