Envie de regarder des films au milieu des vignes? Un «drive-vigne» ouvre à 1h20 de Bruxelles

Les 21 et 22 juillet, des séances de cinéma en plein air au cœur des vignes sont organisées à Anhée lors du festival «Bioul National, un drive-vigne au château».

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Belga avec rédaction en ligne
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Le Château de Bioul, à Anhée, accueillera, ces 21 et 22 juillet, un nouveau festival centré sur le cinéma baptisé «Bioul National, un drive-vigne au château».

La trilogie «Kinshasa» du réalisateur Marc-Henri Wajnberg sera diffusée à cette occasion. «Nous voulions mettre une personnalité belge du cinéma à l’honneur et j’ai pensé au travail de Marc-Henri Wajnberg sur les enfants en République Démocratique du Congo. Ce ne sont pas des films faciles. Ils sont engagés et il y a derrière un investissement humain colossal», explique le programmateur du festival, Eric Vauthier, par ailleurs programmateur cinéma et sommelier à la champagnothèque de Bruxelles. L’idée lui est venue à la suite de la récente visite du couple royal au Congo, où le roi Philippe a présenté ses «plus profonds regrets pour les actes de violence et les souffrances infligées».

Un écran de cinq mètres au milieu des vignes

Le premier film de la trilogie, «Kinshasa Now», sera diffusé en réalité virtuelle de 19h00 à 22h00 le 21 juillet, par groupe de 25 personnes. Durant 20 minutes, le spectateur suivra dans les rues de Kinshasa Mika, un enfant de 14 ans obligé de fuir le domicile familial.

Les deux autres films, «Kinshasa Kids» et «I am a chance», d’une durée de 82 et 85 minutes, seront respectivement projetés les 21 et 22 juillet sur un écran de cinq mètres placé dans une pelouse, au milieu des vignes, dès le coucher du soleil. «C’est une expérience patrimoniale, touristique et culturelle à laquelle les festivaliers vont participer», relève-t-on.

Un bal national sera ensuite animé par un DJ belgo-congolais, André Vika.

Pour cette première, l’organisation espère accueillir 150 personnes par jour. «La volonté est de pérenniser ce festival dans les prochaines années et d’avoir, d’ici 10 ans, 30 séances et des milliers de spectateurs», conclut Eric Vauthier.