Les conséquences du changement d’heure sur notre cerveau encore plus rudes cette année

Si l’on peut se réjouir d’avoir gagné une heure de sommeil cette nuit en passant à l’heure d’hiver, le changement d’heure perturbe notre horloge biologique. Et mauvaise nouvelle : la transition se fera ressentir de manière particulièrement brutale cette année.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 2 min.

Avec le passage à l’heure d’hiver, on se retrouve confrontés à une baisse de luminosité. Et après une météo très ensoleillée et plus que clémente (pas moins de 25°C enregistré ce samedi à Uccle, un record !), le choc sera d’autant plus brutal. Mais comment se traduit-il ?

« Quand les aiguilles reculent, les jours semblent plus courts et les gens se retrouvent à se réveiller dans le noir et à se coucher dans le noir aussi », explique à Metro UK le docteur Elisabeth Philipps. Et cela impacte notre bien-être, tout en entraînant une baisse d’énergie.

Nos biorythmes perturbés

Quand nous recevons de la lumière du jour, cela envoie des messages à notre horloge interne, logée dans une partie spécifique de notre cerveau : le noyau suprachiasmatique, développe la neuroscientifique. Notre cerveau envoie ensuite un signal à nos glandes surrénales afin qu’elles libèrent du cortisol. C’est la fameuse « hormone du stress ». Les niveaux de cortisol sont donc plus élevés quand il fait jour, et diminuent avec l’obscurité.

Autrement dit, le cortisol permet de réguler notre cycle veille-sommeil. Quand notre organisme reçoit sa dose matinale de cortisol, cela provoque une réaction en chaîne dans tout notre corps pour lui dire de se réveiller, de bouger et de commencer la journée.

Voilà pourquoi, résume le Dr Philipps, nous nous sentons mieux préparés à affronter la journée pendant l’été qu’en nous levant les sombres matins d’hiver.

Comment réduire l’impact du changement d’heure ?

Pour « tromper » notre cerveau et recevoir ce boost d’énergie matinal, plusieurs réflexes sont à adopter, conseille la neurologue.

1. Au réveil, augmenter la quantité de lumière que vos yeux reçoivent. « Se réveiller avec une lampe ou un réveil de luminothérapie peut artificiellement provoquer cette réaction au cortisol, afin que votre horloge biologique ne soit pas en retard », souligne le Dr. Philipps.

2. Chez vous, concentrez-vous sur l’éclairage de vos espaces et faîtes au mieux pour amener un maximum de luminosité naturelle dans vos pièces.

3. Au travail, prenez des pauses en extérieur. Sortez autant que possible en plein air quand il fait clair. « Même s’il fait froid, mettez vos couches et allez exposer vos yeux, votre cerveau et votre corps à autant de lumière naturelle que possible. »