Deux frères belges au casting de Pékin Express : «On a une relation qui peut être explosive»

Originaires de Malmedy, Lucas et Nicolas seront au départ de la nouvelle saison de «Pékin Express» qui commence jeudi sur M6 et ce vendredi sur Club RTL. Metro a rencontré les deux frères.

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Qui se cache derrière le binôme présenté comme «les frères belges»?

Lucas: «Je suis Lucas Léonard, le petit frère de Nicolas. J’ai 29 ans. Je viens de Malmedy et je bosse dans l’événementiel.»

Nicolas: «Moi c’est Nicolas, le grand frère. J’ai 37 ans. Je suis maçon au Luxembourg et je suis en couple depuis 17 ans et marié depuis 15 ans. J’ai deux enfants, des jumeaux, un garçon et une fille qui ont 14 ans.»

Comment s’est passée votre candidature?

L: «L’histoire de notre candidature remonte à 3-4 ans. J’avais proposé à Nico de participer à l’aventure mais ça ne s’est pas fait car ses enfants étaient encore un peu trop jeunes. L’année passée, après avoir eu une discussion avec sa femme, c’est lui qui m’a relancé. On s’est inscrits, on a participé au casting et les choses se sont enchaînées.»

Nicolas, qu’est-ce qui vous attirait dans Pékin Express?

N: «Je n’ai jamais été amateur de voyages, même quand ma femme me proposait de partir. En regardant chaque année Pékin Express avec mes enfants et mon épouse, l’aventure me plaisait. Je voulais voir comment j’allais me débrouiller et réagir face à l’adversité et en dehors de mon confort habituel.»

Quelle est votre relation?

L: «On s’entend super bien mais on a aussi une relation qui peut être explosive car on ne tourne pas autour du pot quand on a quelque chose à se dire.»

N: «Avec Lucas, on n’a pas besoin de se voir tous les jours mais on s’appelle et on est présents l’un pour l’autre. On est assez fusionnels sans avoir besoin de se voir systématiquement tous les jours ou toutes les semaines.»

Avant de partir avez-vous demandé des conseils à d’anciens binômes belges?

L: «Non, on n’a rien demandé à personne et on n’a rencontré personne. On voulait le faire à notre manière. On s’est toujours dit qu’on n’allait pas changer qui nous étions. On est vrais, avec un franc-parler. On n’a pas surjoué et on est resté tel qu’on était.»

N: «On est partis en se disant qu’on allait rester nous-même, parler comme on parle d’habitude. On n’a pas cherché à plaire et apparemment, ça a plu. On nous aime, tant mieux. On ne nous aime pas, tant pis; on ne fait pas attention au regard des gens.»

Que retenez-vous de cette aventure?

L: «On s’est retrouvés dans des paysages extraordinaires et magnifiques avec des plaines et un lac immense (le départ se fait au Kirghizistan, NDLR). C’était à la fois magnifique et improbable lorsqu’on m’a enlevé le bandeau et que je me suis retrouvé là-bas. Et puis, il y a les gens. On a été accueillis par des gens fabuleux et on a fait de belles rencontres.»

N: «L’aventure en tant que telle est marquante, quoiqu’il arrive. Les paysages t’en mettent plein la vue. Les rencontres avec les gens, l’aventure, les jeux, le stop, tout est marquant. Cette aventure m’a aussi donné envie de voyager avec ma femme et mes enfants. Maintenant, j’ai envie d’en profiter. Eux aussi, ils méritent de pouvoir partir.»

Quelles sont les principales difficultés de Pékin Express?

L: «La compréhension avec les habitants car même eux ne parlent pas forcément anglais. C’est donc parfois très compliqué de se faire comprendre. L’éloignement par rapport à notre vie et notre famille a aussi été difficile, encore plus pour Nico qui a des enfants.»

N: «On a aussi dû apprendre à vivre 24h sur 24 ensemble et à s’apprivoiser. On a dû voir comment on pouvait s’adapter l’un à l’autre pour aller le plus loin possible. Au début, notre plus gros concurrent, c’était nous deux.»

Combien de langues parlez-vous?

L: «Le français, le wallon et je me débrouille en anglais. Nico, lui, il baragouine.»

N: «Moi je fais des mix. J’ai appris l’anglais il y a 20 ans à l’école mais je ne parle pas couramment. Je parle plus wallon car à Malmedy on parle énormément wallon. Je fais des mix de français, anglais et wallon et ça passe. Il faut se démerder. On fait la langue des gestes et des signes et on arrive bien à se faire comprendre. Même chose pour le stop, je n’en fais jamais d’habitude. Mais il faut y aller, ne pas avoir peur et se lancer, et je l’ai fait.»

Qu’avez-vous prévu le soir de la diffusion?

L: «Je vais le regarder avec ma petite femme. Elle m’a laissé partir pour vivre cette aventure et je lui dois bien ça. On veut chacun le regarder avec notre famille mais il est clair et net qu’on va être accrochés à notre GSM pour débriefer tous les deux.»

N: «Ce sera en famille. On va le regarder tous les quatre avec ma femme et mes enfants. Je vais leur faire partager mon aventure et tout leur expliquer».

Pour découvrir les débuts de Lucas et Nicolas dans Pékin Express rendez-vous ce vendredi à 20h05 sur Club RTL et en replay sur RTLplay.