Fusion, gagnant de The Dancer, prend le Metro: «C’était important qu’on participe pour la Belgique, pour notre art»

«À couper le souffle», voilà une belle manière, si ce n’est l’unique de décrire la prestation de Fusion lors de la finale de The Dancer ce mardi soir. Pour Metro, le couple originaire de La Louvière est revenu sur son parcours.

par
Charlotte Denis
Temps de lecture 5 min.

La finale de l’émission de danse The Dancer avait lieu ce mardi soir. En lice, il restait cinq danseurs parmi lesquels le sensible William, l’iconique quatuor «The movment Theory», les jeunes Yuka ou encore l’expérimentée Nadine. Mais c’est bien Salena et Pilou, alias Fusion, qui ont le plus conquis les spectateurs avec leur performance mêlant émotion, frissons et amour. Le couple a été élu «Meilleurs danseurs de Belgique» (rien que ça!). Le duo s’est livré à Metro avec son coach Agustin.

FUSION «EN VRAI»

Vous vous êtes rencontrés grâce à la danse. Comment en êtes-vous arrivés à danser ensemble?

Salena: «À la base, j’étais une danseuse classique et il était un danseur hip-hop. Il l’est toujours d’ailleurs (rires). À un moment donné, j’ai eu envie de faire autre chose, de m’ouvrir et j’ai donc été prendre des cours de hip-hop avec lui.»

Tu étais donc son élève au départ?

S: «Oui, j’étais dans son groupe. On a fait des compétitions en hip-hop et puis, pour un spectacle de fin d’année, il m’a proposé de faire un duo. On a essayé des choses en studio et ça a bien fonctionné sur scène. On s’est donc dit qu’on allait essayer de proposer ça dans les compétitions. C’est comme ça que ça a commencé. Puis, ça a grandi».

Pourquoi avoir choisi comme nom «Fusion»?

Pilou: «Ça fait référence à la fusion de nos univers. Quand on l’a choisi, ce nom paraissait très simple, anodin. Au fur et à mesure, il a pris de plus en plus d’importance parce qu’une vraie fusion des corps, des âmes, des cœurs est née entre nous.»

S: «Le mot a pris tout son sens, oui. C’est aussi un nom qui est simple à retenir et qui est identique en anglais.»

Agustin: «C’est le même mot en espagnol aussi, fusion

C’était une évidence pour vous de faire The Dancer?

P: «On a fait beaucoup de compétitions avant. On a remporté de grosses compet’. Ça a été un vrai challenge de se demander ‘Est-ce qu’on fait ce format TV?’, sachant qu’on met notre image à la vue de tous. ‘Est-ce qu’on ne va pas être déçus?’»

S: «C’est une compétition qui mélange tous les styles, les âges et les niveaux. Ce n’est pas un jury professionnel qui juge la technique. Ici, on avait affaire à un grand public, donc la logique était différente.»

P: «Mais c’était important qu’on fasse The Dancer pour la Belgique, pour notre art».

FUSION «ON THE MOOVE»

Dans quel voyage emmenez-vous le spectateur lors de cette ultime danse? Quel messagevouliez-vous faire passer?

P: «On voulait rendre un hommage à la Femme. Lorsque j’ai rencontré Salena, j’ai vraiment changé et je suis devenu une meilleure version de moi-même.»

A: «Si je suis l’homme que je suis aujourd’hui, avec les valeurs que j’ai, c’est grâce à toutes les femmes qui m’ont entouré dans ma vie: ma mère, mes grands-mères, mes tantes… On devient de meilleures personnes grâce aux femmes qui nous entourent.»

FUSION CÔTÉ «LIFESTYLE»

Vous êtes un duo de danseurs mais vous êtes aussi en couple dans la vie. C’est ça qui fait votre force?

S: «Oui, ça fait notre force, c’est sûr. Sur scène, on est très à l’aise l’un avec l’autre, il n’y a pas de barrière. Pour moi, ce n’est que du positif.»

P: «C’est évidemment un grand atout pour tout le côté tactile. On s’écoute et il y a une grande sincérité dans notre danse. On se complète bien, aussi lors de la création».

À quoi ressemblent vos journées?

S: «On est danseurs donc on performe, on gère nos projets, on donne des formations pour ceux qui veulent en faire leur métier…»

P: «On a une vie très chargée. Il arrive qu’on rentre le soir et qu’il n’y ait rien dans le frigo! (rires)»

FUSION CÔTÉ «FOOD»

En tant que danseurs de haut niveau, vous contrôlez votre alimentation ou vous mangez ce que vous voulez?

S: «On fait attention à ce qu’on mange. J’essaie de cuisiner un maximum sainement, on ne mange pas trop gras. Mais ce soir, on va chercher des frites parce qu’on l’a mérité! (rires)»

FUSION CÔTÉ «MEDIA»

Vous êtes les grands gagnants de The Dancer. Qu’est-ce que ça fait de remporter cette compétition?

P: «C’est vraiment un sentiment de joie. Les photos ne mentent pas. Quand on vit ce genre de moment, on est comme un enfant envahi par une émotion immense de fierté et de gratitude».

S: «On sait que c’est un jeu mais on est dedans à 1000%. Quand on attend les résultats, on est comme des enfants et on réagit comme des gosses.»

Votre meilleure anecdote de tournage ou de répétition?

P: «La première répétition avec Agustin. Il a testé plein d’acrobaties et le lendemain, il avait mal partout».

A: «Je ne savais plus bouger, je n’ai même pas su dormir la nuit! (rires)»

P: «Ma partie préférée de l’émission, c’est quand on a dansé en trio avec Agustin.»

FUSION «WTF»

Une petite idée de ce que vous allez faire des 20.000 gagnés?

P: «On va s’octroyer un petit voyage pour nos 10 ans ensemble. Et le reste ira pour nos projets. Ça va être bien dépensé».

Metro leur souhaite le meilleur!

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