Miss Belgique: a-t-on évité un carnage de justesse?

Un bain de sang a-t-il été évité de justesse samedi soir à la cérémonie de Miss Belgique? Ce lundi, les interrogations restent nombreuses.

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Samedi soir, vers 17h30, un homme de 46 ans a été interpellé à La Panne. Selon le parquet fédéral, il était en possession de deux armes à feu et d’un gilet pare-balles et il avait probablement l’intention de commettre un attentat lors de l’élection de Miss Belgique qui se déroulait ce soir-là au parc d’attractions Plopsaland.

90 munitions avec lui

Selon Het Laatste Nieuws, lorsque l’homme originaire de Lommel, dans le Limbourg, a été arrêté il avait un pistolet Glock chargé sur lui ainsi que deux tickets pour le concours dans sa poche. Il détenait aussi cinq chargeurs supplémentaires contenant 15 cartouches chacun. Il aurait ainsi pu tirer potentiellement à 90 reprises.

Dans le coffre de sa voiture de location, les policiers ont trouvé un fusil de chasse, un gilet pare-balles ainsi qu’un mystérieux bidon contenant un gaz chimique et dont le contenu est toujours en cours d’analyse par le laboratoire judiciaire.

Le suspect nie les faits

Malgré tous ces éléments, le suspect nie avoir voulu commettre un attentat pendant la soirée d’élection de Miss Belgique. «Rien! Rien! Rien n’indique que mon client ait eu la moindre intention de commettre un délit, et encore moins un attentat terroriste», a indiqué son avocat Walter Van Steenbrugge. Peter C. affirme avoir amené ces armes sous licence à La Panne pour sa propre sécurité. «Il soupçonnait, par son activité professionnelle, que quelque chose pouvait lui arriver. Il voulait simplement assister à l’événement avec la femme qui a été interpellée avec lui.»

Le suspect comparaîtra devant la chambre du conseil de Bruges vendredi matin.

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