Nicolas Sirkis se confie sur son rapport aux drogues: «J’ai toujours trouvé ça ridicule»

Dans les colonnes de Paris Match, le chanteur d’Indochine Nicolas Sirkis s’est récemment confié sur son rapport aux drogues. Son frère Stéphane est décédé en 1999 d’une hépatite C contractée notamment à cause de ses addictions. Le Français n’est donc forcément pas du tout intéressé par ce monde-là, et affirme le fuir.

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Il y a plus de vingt ans, le frère de Nicolas Sirkis, Stéphane, décédait à l’âge de 39 ans d’une hépatite C, contractée notamment à cause de ses addictions. Ce décès a profondément marqué le chanteur d’Indochine, qui a remis en cause toutes ses croyances.

«Pour moi, Dieu est mort. Récemment, j’ai lu cette phrase incroyable d’une femme qui a témoigné au Bataclan: ’L’au-delà n’existe pas. Le Paradis, c’était ici et vous avez tout foutu en l’air’. Elle a tout résumé en une phrase, tout ce que j’ai vécu dans ma jeunesse judéo-chrétienne. Il faut s’inventer son propre Paradis. Il ne faut pas croire à l’Autre, ni aux Autres. Je sais que la mort ne prévient pas et peut advenir en quelques secondes. Donc j’essaye de ne pas perdre de temps, de m’occuper de ma vie d’abord, de vivre au présent», a-t-il expliqué.

L’artiste français a également expliqué le rapport qu’il entretenait avec les drogues: «Ça ne m’a jamais intéressé. Le fait de pouvoir mieux écrire dans un état second, j’ai toujours trouvé ça ridicule. On les a très vite vus arriver les marchands de mort qui s’enrichissent sur la vie des plus fragiles. Et puis je n’aime pas être saoul, je n’aime pas l’effet de drogue. La cocaïne ou l’héroïne, ça ne rend sûr de soi que lorsqu’on en prend. Et si on en prend tout le temps, on meurt. Je fuis tous ces gens-là»