«Quand on se la pète, on s’en prend une»: La France ne digère toujours pas l’attitude de La Zarra

La France a-t-elle fait une erreur de casting en choisissant la Québécoise La Zarra pour la représenter à l’Eurovision? Bientôt 48h après la fin du concours, sa prestation continue de faire grincer des dents.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 3 min.

Dès le début, ça avait mal commencé. Mi-avril, La Zarra avait suscité l’inquiétude parmi les fans français de l’Eurovision après avoir annulé à la dernière minute une prestation qui devait avoir lieu à Amsterdam. Certains n’avaient pas hésité à qualifier un comportement de diva. De son côté, la chanteuse québécoise avait expliqué qu’elle était émotionnellement épuisée, qu’elle avait perdu sa voix «pendant six mois» et qu’elle ne l’avait retrouvée que récemment.

La Zarra se fait remarquer

Jusqu’il y a quelques jours, les bookmarkers plaçaient la France parmi les favoris pour remporter l’Eurovision. Certes, loin derrière la Suède et la Finlande mais dans le top 5. Mais samedi soir, lors de la finale, la prestation de La Zarra n’a pas vraiment convaincu les téléspectateurs des autres pays. La suite, on la connaît. La chanteuse est accusée d’avoir fait un doigt d’honneur face à la caméra lorsqu’elle a appris les résultats du vote du public. De plus, elle serait partie avant l’annonce du résultat final.

Après cette finale catastrophique pour la France, les langues se délient. «Le geste est déplacé (…) Mais ses explications sont encore plus déplacées. Et puis, ça va, on a tous vécu des moments difficiles, on s’en est pris, des claques en voyant le peu de points que l’on nous accordait et on est restés dignes», témoigne un ancien candidat de l’Eurovision dans les colonnes du Parisien.

«Quand on se la pète, on s’en prend une»

«Quand on se la pète, on s’en prend une», indique quant à lui un spécialiste de l’Eurovision. Pour d’autres, c’est le mode de sélection de la France qui devrait être revu et corriger. «Il faut clarifier le mode de sélection qui ne peut pas changer chaque année… Un coup le choix du public, un coup le choix de la délégation, qui s’est beaucoup trop mise en avant cette année», estime un proche de la production.

Sur Instagram, Marlène Schaff, prof de chant à la Star Academy, a analysé la performance vocale de La Zarra. «La chanson n’est pas inintéressante mais la tonalité est clairement trop grave, la voix manque de dynamique, on ne comprend pas ce qu’elle dit et on perd la couleur de son timbre. Forcément en chantant en dessous de sa voix, eh bien la justesse en pâtit. Enfin la note ‘spectacle’ sur ‘ai-je réussi à chanter la Grande France’, est une débandade, (du verbe: débander). On est sur un si bémol et on n’est pas vraiment dedans en plus», a-t-elle analysé.

Une chose est sûre, la prestation et la sélection de La Zarra continueront de faire parler d’elles et elles marqueront à leurs manières l’histoire française de l’Eurovision.

Retrouvez toute l’actu sur Metrotime.be