Pourquoi tant de Belges hésitent-ils encore à entrer dans un sex-shop?

Une nouvelle enquête montre que les Belges ont de moins en moins peur de pousser les portes de boutiques érotiques et coquines.

On chill
par
Docteur Love
Temps de lecture 3 min.

Avez-vous déjà poussé la porte d’un sex-shop? C’est la question posée par les enquêteurs d’iVOX à la demande de Babylon Loveshop à un échantillon représentatif de la population belge. Résultat: Près d’un Belge sur deux (49%) est déjà entré dans ce genre de boutique. Et à l’avenir, ils pourraient être de plus en plus nombreux car ils sont 13% à vouloir sauter le pas, mais sans le faire pour le moment.

Certains Belges gênés ou mal à l’aise à l’idée d’entrer dans un sex-shop

Depuis quelques années maintenant, l’utilisation de jouets sexuels est de moins en moins taboue, tout comme le fait de se rendre dans les boutiques qui en vendent (et qui sont d’ailleurs de moins en moins glauques!). Mais qu’est-ce qui fait que certains et certaines Belges n’ont encore jamais franchi la porte d’un sex-shop? 41% d’entre eux n’en voient pas l’intérêt ou le besoin. Suivent ensuite «Cela me mettrait mal à l’aise » (28%) et «Il n’y a pas de sex-shop près de chez moi » (26%). 22% des répondants indiquent qu’ils peuvent acheter les produits en ligne et n’ont donc pas besoin de se rendre dans un magasin. Enfin, 17% des participants à l’enquête confient qu’ils seraient gênés d’être vus en entrant dans ce genre de boutique.

Où les Belges achètent-ils leurs sex-toys?

Sans surprise, les Belges se tournent majoritairement vers les boutiques en ligne pour faire des achats coquins (46%). Les magasins physiques arrivent en deuxième position (31%), loin devant la vente à domicile (11%) et les salons érotiques (8%). Enfin, 15% des Belges n’achètent pas eux-mêmes leurs jouets sexuels et les reçoivent en cadeau.

À l’écoute des clients

L’enseigne Babylon Loveshop qui dispose d’une boutique en ligne et d’un réseau de six (bientôt sept) magasins en Belgique n’est pas étonné que la gêne puisse encore empêcher certains clients de pousser la porte d’un loveshop. Mais elle est convaincue que cela va changer. Elle met d’ailleurs en avant l’expertise et les conseils des vendeurs et des vendeuses en boutique. «Notre personnel est formé pour répondre à n’importe quel type de question et en toute simplicité. Certains viennent pour leur premier sex toy. D’autres pour s’informer à propos des pratiques BDSM. Nous avons aussi des clientes qui rencontrent des difficultés lors des pénétrations, par exemple, et recherchent un moyen de pouvoir mieux profiter de leur vie sexuelle», détaille Maxime Figula, directeur du marketing de Babylon Loveshop.

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