La Gare centrale s’est transformée en boîte de nuit le temps d’une soirée (vidéo)

Depuis jeudi, le Listen Festival se tenait dans plusieurs lieux de la capitale. La plupartavaient un lien avec le milieu de la nuit, mais ce n’était pas le cours pour chacun d’entre eux. C’est ainsi que samedi soir, la Gare centrale s’est transformée en immense dancefloor. On vous fait revivre cette soirée.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 3 min.

Entre mercredi et dimanche, le Listen Festival a une nouvelle fois posé ses valises aux quatre coins de Bruxelles. Celui-ci proposait diverses performances artistiques qui étaient, pour la plupart, liées à la musique électronique. C’est donc au Fuse, au Botanique, à Flagey, soit des lieux qu’on ne présente plus à tout bon Bruxellois, que les soirées se sont enchaînées… mais pas que!

Le hall de la Gare centrale transformé

Samedi soir, une soirée a donc bel et bien eu lieu dans l’un des endroits les plus connus de la capitale, à savoir le hall de la Gare centrale. Que faut-il en retenir?

–un endroit original : il n’y a rien à dire, faire une soirée dans un hall que l’on traverse quotidiennement dans notre petite routine métro-boulot-dodo, ça a quelque chose de très sympa. Pour que vous vous fassiez une idée, le couloir qu’on utilise généralement pour rejoindre le métro permettait aux fêtards de passer par la fouille et demettre leurs affaires dans un casier. Pour le reste, le DJ était placé dos aux escaliers de la salle, et face au tableau des départs que l’on connaît tous si bien.

–des DJ bien calibrés: à l’affiche, on retrouvait le DJ mythique Palms Trax, qui était accompagné de la jeune et prometteuse Zouzibabe, ainsi que de Lefto Early Birds. On retrouvait une certaine forme de cohérence dans ce line-up, puisque ces trois DJ surfaient sur la même vague: une musique aux airs dansants et très funky.

–une ambiance prenante : sur ce dancefloor bien chargé, il était difficile de ne pas se prendre au jeu et de danser jusqu’au bout de la nuit. Le public, très jeune, n’a pas faibli au fil des heures et est resté aussi chaud du début du DJ set de Zouzibabe, jusqu’à la fin de celui de Palms Trax.

–un problème de taille : malheureusement, il y avait un (gros) problème de toilettes. Il n’y avait que dix toilettes pour l’intégralité des fêtards, ce qui est délicat pour une aussi grande assemblée. Résultat des courses: de l’énervement, de l’attente et une soirée en partie gâchée par ce souci. Difficile de profiter à fond d’un événement lorsqu’on a une furieuse envie d’uriner.

Finir le week-end en beauté

Qu’à cela ne tienne, nous avons plié bagage vers Buda, où se tenait la soirée de la Gay Haze et de Speck. La majorité des participants appartenaient au milieu LGBTQIA+ et une chose est sûre, ceux-ci savent faire la fête. Tenez-vous bien, la soirée se déroulait de 23h le samedi, jusqu’à… 2h du matin le lundi. Ainsi, certaines personnes sont restées sur place pendant 27 heures sans s’arrêter. Si nous n’avons absolument pas eu la force de rester autant de temps là-bas, on a passé un excellent moment dans ce lieu spécial où les frontières entre les générations se brisent. D’anciens fêtards viennent le temps d’un soir profiter de cette atmosphère unique en son genre. En parlant de genre, les personnes de toutes les orientations sexuelles sont bienvenues à cet événement qui n’est pas réservé aux personnes LGBTQIA+.

Bilan de ce festival : les deux soirées quenous aurons passées au Listen Festival ont tenu leurs promesses, même si le problème des toilettes a été un réel souci. On y reviendra l’année prochaine… si les organisateurs mettent plus de toilettes à disposition!

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