Ce conducteur reçoit 1,38 million € après avoir roulé sur un nid-de-poule

Un conducteur gallois a décidé de ne pas se laisser faire suite à un accident, et il a bien eu raison. Celui-ci avait roulé sur un nid-de-poule et s’est fait dédommager de 1,38 million € après une longue bagarre judiciaire.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Au Royaume-Uni, les nids-de-poule sont une menace constante pour les automobilistes (même si la Belgique n’est pas en reste, ndlr). Souvent, les communes promettent de colmater ces brèches, mais des années plus tard, les riverains attendent toujours. Un conducteur a eu un accident à cause d’un nid-de-poule et a décidé de ne pas se laisser faire… à raison!

Des indemnisations dans tous les sens

En effet, celui-ci a obtenu, au terme d’une longue bagarre judiciaire qui aura duré quatre ans, un dédommagement de 1.188.565,25 livres sterling, soit 1,38 million d’euros. Il s’agirait du dédommagement le plus important jamais versé en Grande-Bretagne. On ne sait pas précisément ce qui est arrivé au chauffeur ayant reçu cette importante somme d’argent.

Pourtant, ce malheureux conducteur n’est pas seul, puisque des dizaines de personnes ont introduit des demandes d’indemnisation pour des accidents causés par les nids-de-poule. Ces automobilistes reprochent l’inaction des autorités face à ce problème pourtant global au Royaume-Uni. Au cours des cinq dernières années, 11 demandes d’indemnisation ont dû être honorées par le gouvernement gallois à lui tout seul.

Réellement s’attaquer au problème

Selon Mark Morrel, porte-étendard de la lutte contre les nids-de-poule, il est impératif de réaliser ces demandes d’indemnisation. Selon lui, les routes mal entretenues coûtent au pays jusqu’à 10 milliards de livres sterling par an. «J’en ai assez d’entendre le gouvernement et les autorités dire que la réparation des nids-de-poule est une priorité, alors qu’ils ne font pas grand-chose pour s’attaquer au problème», explique-t-il.

«Reboucher les nids-de-poule est un gaspillage de l’argent des contribuables. Tant qu’un programme de resurfaçage des routes correctement financé ne sera pas mis en place, les choses empireront», estime l’expert.

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