Ivre, ce meurtrier revient sur la scène de crime et affirme qu’il sait ce qu’il s’est passé (vidéo)

C’est une enquête qui n’aura pas duré bien longtemps. Le 25 juillet dernier, le corps sans vie d’Adrian Ellingford, 44 ans, a été retrouvé par la police de Chelmsford. Quelques heures plus tard, celui qui a tué ce père «exemplaire» est revenu sur les lieux du crime et a indiqué qu’il savait ce qu’il s’était passé. Il a été condamné à la prison à vie.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Le 25 juillet dernier, Adrian Ellingford a été victime de deux coups de couteau dans le dos dans un quartier tranquille de Chelmsford. Ce sont les policiers qui ont découvert le corps sur les lieux de l’agression, et qui ont alors installé un périmètre de sécurité autour de la scène de crime.

Une enquête vite bouclée

C’est alors qu’un certain Marek Hecko est arrivé auprès d’une policière dans un état de sobriété avancé, pour indiquer qu’il savait ce qu’il s’est passé. Le jeune homme de 26 ans répète en boucle qu’il «sait ce qu’il s’est passé» et qu’il «peut les aider». Face à ce discours, la police tente d’en savoir plus sur ce que l’Américain a à leur apprendre, mais en vain. Marek est totalement ivre et ses dires ne valent pas grand-chose.

«Vous avez besoin de moi pour comprendre ce qui s’est passé. Si vous ne m’écoutez pas, vous ne saurez jamais ce qui s’est passé», dit notamment le jeune homme. Celui-ci commence ensuite à se montrer agressif envers la policière et finit par être arrêté et embarqué au commissariat. Durant la garde à vue, l’individu est finalement identifié comme le principal suspect de ce meurtre. Il n’aura ensuite fallu que quelques jours pour l’inculper et le garder sous les verrous.

Une défense bancale

Durant son procès, Marek Hecko a affirmé qu’il s’était rendu sur les lieux du crime parce qu’il avait vu ce qu’il s’était passé à la télévision. Mais au moment où il s’était rendu sur place, l’information n’avait pas encore été diffusée où que ce soit. La police a rapidement découvert que le jeune homme harcelait l’une de ses anciennes compagnes qui était avec M. Ellingord, la victime, la nuit de sa mort.

Il n’en a pas fallu plus au jury pour décidé qu’il était coupable de meurtre et il a donc été condamné à la prison à vie, avec un minimum de 26 ans derrière les barreaux.

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