Pourquoi cet ancien proche de Vladimir Poutine affirme qu’il est «quasiment impossible» de l’assassiner?

Depuis maintenant plus d’un an et demi, l’Ukraine et la Russie sont en guerre, une guerre que l’on doit principalement à un homme: Vladimir Poutine. L’homme fort de la Russie a fait couler beaucoup d’encre, notamment quand on évoquait les soucis de santé dont il était victime, voire même les complots dont il pourrait être la cible.

Qui est Vitaly Brizhaty?

Il s’agit d’un Russe qui a travaillé pendant plusieurs mois dans le service de sécurité de Vladimir Poutine. Celui-ci a commencé son poste en 2021 dans une maison de vacances secrète du chef d’Etat Russe, en Crimée. Il a décidé de quitter sa fonction le 24 février 2022, jour de l’invasion de l’Ukraine, où il a présenté sa démission. Celle-ci ayant été rejetée, il a fui avec sa famille en Equateur et sent depuis que ses jours sont menacés.

Pourquoi parle-t-on de lui?

Parce que Vitaly a récemment livré un entretien aux journaux de «CH Media», affirmant que le président russe était « quasiment impossible » à assassiner. Il explique à quoi ressemble le domicile secret de Poutine: « C’est une mini-ville. Il y a un bâtiment administratif dans lequel nous n’avions pas le droit de pénétrer, une armée propre qui y vit, une armurerie, un groupe de plongeurs et des médecins.»

Que devait-il faire?

Deux fois par jour, Vitaly devait contrôler la présence d’explosifs dans la zone qui entoure le domicile de Poutine. Lorsque Poutine venait passer quelques jours là-bas, c’est Vitaly qui s’occupait de sa protection. « Lorsqu’il venait, le président n’a jamais été mentionné par son nom, à la place, on a seulement parlé toujours du ’premier'», se souvient-il, avant d’enchaîner: « Poutine cache soigneusement ses mouvements , même à ses propres collaborateurs. Les seules personnes qui peuvent s’approcher de Poutine sont ses gardes du corps, une unité spéciale du service fédéral de sécurité. C’est une élite parmi les élites.»

Impossible à assassiner?

«Il est quasiment impossible d’imaginer que Poutine puisse se faire assassiner. La sélection des fonctionnaires du service fédéral de sécurité est organisée de telle sorte que presque tous croient que leur mission pour le président Poutine est la bonne », répond l’expert, qui précise que de nombreux Russes voient la guerre en Ukraine comme une bonne occasion de faire ses preuves auprès du président russe.

Quelles suites pour Vitaly?

Avant toute chose… survivre! Le Russe serait traqué là où il se trouve en Equateur. Il a récemment reçu un message d’un ancien collègue de la sécurité qui l’a prévenu: « Ils viennent te voir. Ne me réponds pas et efface mon numéro. Prends soin de toi.» Que de bonnes nouvelles!

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