On a joué à Zelda Tears of the Kingdom: le jeu le plus incroyable de 2023!

Suite de «Breath of the Wild», «The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom» sort ce vendredi 12 mai sur Nintendo Switch. Et accrochez-vous car vous n’êtes probablement pas prêt pour le voyage qui vous attend!

par
Thomas Wallemacq
Temps de lecture 5 min.

Souvenez-vous, c’était il y a six ans. Au printemps 2017, Nintendo lançait sa nouvelle console, la Switch. Pour accompagner ce lancement, Big N sortait un nouvel épisode de Zelda, «Breath of the Wild». La suite, on la connaît. La Switch est devenue l’une des consoles de jeux les plus vendues de tous les temps (plus de 122 millions d’exemplaires vendus!) et le jeu a été un succès critique et commercial colossal. Six ans plus tard, la suite débarque enfin et elle s’appelle «Tears of the Kingdom» (TOTK pour les intimes).

Retour à Hyrule

On retrouve Link là où on a l’habitude de le croiser depuis plus de 30 ans, sur les immenses terres du royaume d’Hyrule. Et si ce nouvel opus reprend l’aspect et le moteur graphique de son prédécesseur, on se rend vite compte que Nintendo ne s’est pas reposé sur ses lauriers et que les nouveautés sont nombreuses. Par où commencer? Tout d’abord, le monde ouvert est immense. Il s’étend sur la terre ferme bien sûr avec les plaines, les lacs et les paysages escarpés d’Hyrule, mais aussi tout en verticalité avec les cieux et les îles volantes, ainsi que le monde sous-terrain. On ne va évidemment pas vous en dire plus pour vous laisser découvrir et apprécier tout ça mais sachez qu’il y a de quoi faire et explorer à Hyrule.

La nouveauté qui change tout

Autre nouveauté qui change tout: les nouvelles capacités de Link. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’au début cela a de quoi surprendre. C’est un peu comme si GTA rencontrait Minecraft ou les Lego! En effet, Link est capable de prendre, de déplacer et d’associer les objets. Même chose pour les armes. Premier sanctuaire, premières galères. Avec un peu de jugeote, il faut construire une tyrolienne maison en collant deux crochets sur une planche en bois puis en posant la structure sur un câble pour enfin pouvoir traverser le vide. Les possibilités sont infinies et «Tears of the Kingdom» est un bac à sable géant où tout est possible, ou presque. «Il suffit de faire preuve de créativité», lance ainsi un personnage à Link. Et il a raison. Après quelques heures de jeu, on en vient à créer en deux temps trois mouvements des radeaux, des montgolfières et plein d’autres moyens de transport, du plus simple au plus complexe (pour les plus patients et talentueux).

Un modèle de monde ouvert

Et puis, TOTK est un modèle de monde ouvert. Il offre une liberté quasi-totale au joueur. Vous pouvez prendre l’aventure comme bon vous semble. Vous avez envie de partir à l’exploration et de commencer par débloquer toutes les antennes pour dévoiler la carte et activer des points de téléportation? C’est possible. Vous préférez vous attaquer à tous les sanctuaires pour améliorer vos points de vie et votre endurance? Pas de problème. Et si vous avez juste envie de vous poser, de cuisiner, d’aider les habitants ou de prendre le temps pour assembler le moyen de transport le plus fou possible, c’est votre choix. Peu importe ce que vous choisirez, «Tears of the Kingdom» vous transportera dans un univers unique, marquant et envoûtant. Vous rencontrerez sur votre route des personnages hauts en couleurs, dont certains n’ont rien à envier à ceux du Studio Ghibli. Parfois, cette immense liberté a de quoi déstabiliser. On se demande quoi faire et où aller. Mais ça ne dure jamais bien longtemps.

C’est aussi en jouant à ce nouveau Zelda qu’on se rappelle à quel point la Switch et son concept hybride sont taillés pour ce genre de jeu. On peut aussi bien y jouer en mode portable juste pendant quelques minutes, puis mettre la console en veille et reprendre quelques heures plus tard la partie là où elle en était. Tout comme on peut faire des longues sessions de jeu, qui durent pendant des heures sur l’écran de la télé. Dans les deux cas, le plaisir est total.

Graphiquement, ça donne quoi?

Graphiquement, on le sentait venir, «Tears of the Kingdom» n’est pas le plus beau jeu l’année. Ce n’est d’ailleurs pas sa prétention. Son monde ouvert est immense et la Switch vieillissante ne fait pas de miracle. Malgré une direction artistique accrocheuse, c’est visuellement un jeu daté, loin des standards actuels. Mais cela ne l’empêche pas d’offrir quelques beaux panoramas, de jolis effets dans l’eau et de belles cinématiques. Malgré des temps de chargement parfois un peu longs, le jeu est parfaitement optimisé et aucun bug n’est venu gâcher notre belle épopée.

Notre verdict: un chef d’oeuvre

Une chose est sûre, vous allez avoir du mal à décrocher de votre Switch. «Tears of the Kingdom» est un jeu envoûtant, parfois complexe dans ses mécaniques, mais tellement riche et généreux. Le genre de jeu qui vous suit même quand vous arrêtez de jouer. Il fait partie de ces jeux uniques, qui marquent une génération. Il peut justifier à lui seul l’achat d’une Switch. Il vous fera passer un moment vidéoludique magique. Après y avoir passé plus de 20h dessus, nous sommes bien conscients de seulement en avoir découvert une infime partie. Prévoyez donc plusieurs dizaines d’heures de libres dans votre agenda durant les prochains jours, les prochaines semaines et les prochains mois, car «Tears of the Kingdom» vous occupera et vous passionnera pendant un bon bout de temps!

Découvrez la bande-annonce de lancement: