Voici les trois fonctions les plus difficiles à pourvoir pour les employeurs

La pénurie de main-d’œuvre reste à des niveaux très élevés en Belgique, selon le nouveau baromètre de ManpowerGroup publié mardi dernier. Ainsi, 80% des employeurs belges éprouvent des difficultés à remplir leurs postes vacants, ressort-il de l’enquête réalisée par le consultant RH auprès de 510 entreprises.

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En 2021, en pleine crise du coronavirus, les pénuries de talents atteignaient des niveaux historiques, s’établissant à 83%, un pourcentage jamais observé en Belgique en 15 ans. Deux ans plus tard, malgré le ralentissement du rythme des embauches, la situation est presque toujours aussi critique, puisque 80% des employeurs peinent à pourvoir leurs postes vacants tandis que près d’un sur cinq (17%) affirme même éprouver de grosses difficultés à trouver les bons profils. La Wallonie est particulièrement affectée avec 84% des employeurs qui s’échinent à trouver la perle rare, tandis que les pénuries frappent 80% des employeurs à Bruxelles et 76% en Flandre.

Un double défi

Les profils IT & Data (20%), Engineering & Technique (18%) et Sales & Marketing (18%) se retrouvent en tête des fonctions les plus difficiles à pourvoir. «Les entreprises sont confrontées à un double défi: d’une part, trouver les compétences adaptées à l’accélération des innovations technologiques et de la transformation digitale, et d’autre part, répondre aux nouvelles attentes des candidats et des travailleurs qui agissent, face au travail, comme des consommateurs», observe Sébastien Delfosse, Managing Director de ManpowerGroup BeLux. «Si auparavant, les gens organisaient leur vie autour du travail, aujourd’hui, ils veulent organiser leur travail autour de leur vie», souligne-t-il.

Des mesures sont prises

Face à cette crise des talents, plusieurs entreprises ont pris des mesures. Ainsi, 58% investissent dans la formation de leur personnel existant (upskilling & reskilling), 37% engagent du personnel fixe pour remplir de nouvelles fonctions, 25% ont davantage recours à du personnel externe (consultance ou intérim) et 22% déclarent investir davantage dans la technologie pour améliorer leurs processus. Plus de la moitié des employeurs sondés (55%) se disent par ailleurs enclins à offrir plus de flexibilité. À noter encore que le recrutement au-delà des frontières est une option retenue par près de six employeurs sur dix (58%).

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