Voici pourquoi les jeunes actifs sont de plus en plus prêts à se lancer en freelance

Les membres de la génération Z bousculent nos attentes vis-à-vis de l’entreprise. En effet, ils la sacralisent moins que leurs aînés, et n’hésitent pas à la quitter rapidement après leur embauche. Et s’ils ne trouvent pas la perle rare sur le marché de l’emploi, ces jeunes actifs se disent prêts à se lancer en freelance dans leur domaine de prédilection.

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Rédaction en ligne
Temps de lecture 3 min.

Une enquête a été menée par l’entreprise ResumeLab auprès d’un millier d’Américains appartenant à la génération Z. Les trois quarts d’entre eux se disent prêts à se lancer en freelance s’ils ne trouvent pas un emploi à la hauteur de leurs espérances. Mais ils ne prennent pas leur carrière à la légère pour autant: ils veulent juste pouvoir être fiers de ce qu’ils font et savoir que leur employeur reconnaît leur investissement.

De ce fait, les moins de 30 ans n’hésitent pas à avoir recours au « job hopping », cette pratique qui consiste à changer fréquemment d’entreprise pour maintenir une certaine indépendance professionnelle. Quelque 83% des jeunes actifs interrogés s’y sont déjà adonnés, ce qui fait d’eux des «job hoppers». La plupart d’entre eux expriment une volonté de mobilité dans les deux ans qui suivent leur arrivée dans leur entreprise actuelle (44%), tandis que 22% attendront une année supplémentaire pour faire leurs cartons. Certains ont la bougeotte encore plus rapidement et changent d’employeur dans les douze mois (22%).

Money, money, money

Plusieurs raisons les poussent à voir si l’herbe n’est pas plus verte dans une autre entreprise. La première concerne, sans surprise, la rémunération . L’argent étant le nerf de la guerre (et du travail), 70% des jeunes disent qu’ils réfléchiraient à deux fois avant de quitter leur employeur s’il leur offre un salaire compétitif. Mais, contrairement aux idées reçues, les membres de la génération Z ne sont pas uniquement motivés par l’aspect financier. Plus de 40% d’entre eux disent qu’ils envisageraient de changer d’entreprise si leur poste actuel les obligeait à faire des heures supplémentaires à répétition.

Prendre des risques pour trouver le job idéal

La qualité de vie au travail joue également un rôle primordial dans leur décision de chercher, ou non, un nouvel employeur. Des mauvaises relations avec leur manager et un déséquilibre entre leurs vies personnelle et professionnelle les pousseraient à sauter le pas, tout comme un conflit de valeurs avec l’entreprise à laquelle ils appartiennent.

Si leurs aînés leur reprochent souvent d’avoir la revendication facile, les représentants de la génération Z sont bien décidés à ne pas accepter ce qu’ils identifient comme des dysfonctionnements. Quitte à prendre des risques pour cela. Ainsi, les trois quarts des jeunes sondés se disent prêts à poser leur démission s’ils sont insatisfaits de leur situation professionnelle, avant même d’avoir trouvé un autre emploi. Un choix audacieux mais calculé, étant donné que le marché du travail leur est favorable.

Qu’ils changent de poste régulièrement ou non, la quasi-totalité des jeunes s’accordent à dire que leur travail fait partie intégrante de leur identité (97%). Il faut donc leur confier des tâches valorisantes et responsabilisantes pour leur donner moins envie de naviguer d’une entreprise à l’autre.

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