On lit quoi? Un tournage en enfer, au cœur d’Apocalypse Now

Dans un roman graphique de 150 pages, Florent Silloray revient sur le tournage cauchemardesque du film «Apocalypse Now» de Francis Ford Coppola à la fin des années 1970.

par
T.W.
Temps de lecture 2 min.

Ça raconte quoi?

Philippines, mars 1976, début d’un tournage qui marquera l’histoire d’Hollywood: typhons, renvoi du premier rôle, climat détestable, maladie tropicale et drogue à gogo, caprices de stars et infarctus de l’acteur principal, dépression et paranoïa du réalisateur, budget incontrôlable et équipe en roue libre… Un enfer à l’origine d’un film culte! Un tournage de plus de 18 mois. Un budget pharaonique qui met en faillite la Major qui produit le film. Plus de 300 km de pellicules tournées. 12 mois de montage. Une Palme d’or à Cannes en 1979.

Ce qu’on en pense

«Nous étions dans la jungle. Nous étions trop nombreux. Nous avions accès à trop d’argent et de matériel, et, peu à peu, nous sommes tous devenus fous…». Voilà comment Francis Ford Coppola résume en quelques mots le tournage d’Apocalypse Now. À travers le regard de Sarah Evans, une jeune femme qui travaillait en tant qu’attachée de production sur ce film, et après un long travail de documentation, Florent Silloray plonge les lecteurs dans les coulisses de ce tournage hors nomes. À la fin de ce récit palpitant, on n’a qu’une seule envie: (re)voir avec ce regard nouveau l’une des trois versions de ce classique du 7e art, notamment la version «final cut» sortie en 2019.

«Un tournage en enfer, au cœur d’Apocalypse Now», de Florent Silloray, éditions Casterman, 160 pages, 24 €