Avion: voici les trois aéroports les plus dangereux d’Europe, selon ce pilote

Vous n’êtes pas sans savoir que piloter un avion, ce n’est pas donné à tout le monde et que le faire atterrir ou décoller, c’est encore pire. Chaque aéroport à ses spécificités, et ce pilote a listé ceux qui lui donnaient le plus de fil à retordre en Europe.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Chaque aéroport dans le monde a ses caractéristiques qui lui sont propres. Si certains disposent de tout ce qu’il faut pour atterrir ou décoller sans aucun tracas, il y en a d’autres qui sont plus difficiles à manœuvrer, que cela soit à cause de leur situation géographique ou à cause de la piste en elle-même.

Les pilotes ont donc leurs préférences en matière de pistes d’atterrissage, ainsi que leurs bêtes noires. Sur TikTok, un pilote a révélé son top 3 des pires pistes d’atterrissage d’Europe, ou en tout cas celles qui sont les plus compliquées à dompter.

Le top 3

1) Mykonos : l’aéroport grec est en tête de ce top car sa piste est particulièrement courte et étroite. Elle ne mesure que 1.903 mètres de longueur. Qui plus est, cette île est surnommée l’île des vents et est donc constamment exposée à de fortes rafales, ce qui n’aide pas, vous en conviendrez, pour atterrir en toute sécurité. S’il a été modernisé en 2021, l’aéroport reste le pire que ce pilote connaisse.

2) Madère : l’aéroport portugais de Funchal, qui se situe sur l’île de Madère, semble être particulièrement difficile à aborder également. Le pilote explique que «la piste est accidentée et les vents sont difficiles à négocier». Celui-ci juge même qu’une formation supplémentaire est nécessaire. En 2017, l’aéroport avait par ailleurs été élu le 9e plus dangereux au monde par History Channel.

3) Innsbruck : l’aéroport d’Innsbruk, en Autriche, semble également être un véritable défi pour tous les pilotes. Ce sont les Alpes, proches de l’aéroport, qui provoquent de grosses rafales de vent qui rendent les manœuvres difficiles. «Les pilotes et copilotes doivent suivre une formation supplémentaire sur un simulateur avant de pouvoir embarquer des passagers. Lorsqu’ils le font pour la première fois, un commandant de bord instructeur doit être présent», explique le pilote expérimenté.

D’ailleurs, les trois pistes sont de catégorie C, ce qui veut dire qu’elles sont réservées aux pilotes expérimentés ayant suivi une formation adéquate.

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