Bientôt des zones sans enfants dans les avions et dans les trains?

Après les restaurants et les hôtels, est-ce qu’il y aura bientôt des zones interdites aux enfants dans les avions, voire dans les trains? L’idée ne plaît pas à tout le monde.

par
T.W.
Temps de lecture 3 min.

En janvier, la SNCB a lancé une phase test inédite en Belgique. Certains trains ont des wagons «silencieux» dans lesquels il est demandé aux voyageurs de ne pas parler, de ne pas téléphoner et de ne pas écouter la musique trop fort. Le concept semble séduire de nombreux navetteurs.

Ce test mené par la SNCB est révélateur d’une tendance qui se développe depuis quelques années: la recherche du calme et du silence. Il existe ainsi des restaurants, des hôtels, des coiffeurs et même des parcs naturels où il faut garder le silence. Parallèlement, une autre tendance se développe: les clubs de vacances, les restaurants et les terrasses où les enfants sont interdits ont le vent en poupe, même s’ils ne font pas l’unanimité.

Un sondage qui fait du bruit

Ces zones sans enfants pourraient-elles bientôt voir le jour dans les avions et dans les trains? Un sondage réalisé par le magazine américain Newsweek et relayé par Slate risque de faire beaucoup de bruit. En effet, la majorité des personnes interrogées (59%) sont favorables à la création de telles zones dans les avions et dans les trains. Ils sont deux fois moins (27%) à être opposés à cela. Enfin, 14% des répondants n’ont pas d’avis sur la question. Est-ce vraiment surprenant? Chez les jeunes adultes, le pourcentage des personnes favorables aux zones sans enfants explose. 69% des 25-34 ans, soit près de sept personnes sur dix, sont pour. Plus étonnant, quoique, il n’y a pas que des personnes sans enfants qui sont favorables à ces zones. En effet, certaines mères de famille trouvent que c’est une excellente idée car cela leur permettrait de se débarrasser des regards sévères et de l’injection à avoir des enfants calmes et qui ne font pas de bruit.

Le bon compromis?

Le sujet est «touchy» et ce n’est pas demain qu’une grande compagnie aérienne ou ferroviaire décidera de créer des zones sans enfants. Néanmoins, vu le pourcentage de voyageurs qui y sont favorables, elles pourraient le faire de manière détournée avec ces fameuses «zones silencieuses». Quelques compagnies aériennes ont déjà fait l’expérience. Chez AirAsiaX par exemple, les sept rangs après la classe premium sont réservés aux passagers de plus de 10 ans. Il faut par contre payer un supplément de prix pour en bénéficier et s’y installer. Chez la compagnie indienne IndiGo, ce sont les rangées 1 à 4 et 11 à 14 qui sont réservées aux passagers de plus de 12 ans. Pour certains, c’est le bon compromis!

Retrouvez toute l’actu sur Metrotime.be