Quels sont les trois types de stress chez les femmes en fonction de leur âge?

Davantage accablées par la charge mentale et les multiples injonctions qui pèsent sur elles, les femmes sont souvent soumises à un niveau de stress important. Une étude britannique attire l’attention sur la nature de ces facteurs en les associant à des tranches d’âge spécifiques.

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Nous ne traversons pas nos 20, nos 30 ou nos 50 ans avec le même état d’esprit ou les mêmes objectifs de vie. Mais les femmes sont pour leur part soumises à différentes formes de stress dès leur entrée dans l’âge adulte. Une récente enquête réalisée pour Tessy’s Brunches (réseau d’entraide pour femmes basé à Londres) établit même des tranches d’âge spécifiques, correspondant à ces différents facteurs de stress. La plupart d’entre eux sont fortement corrélés à la charge mentale à laquelle les femmes sont régulièrement confrontées.

Des tracas qui évoluent avec le temps

À l’exception de l’argent (qui préoccupe toutes les sondées dans une proportion similaire), l’enquête identifie trois périodes de vie bien distinctes. Les femmes âgées entre 21 et 34 ans se disent par exemple majoritairement soucieuses pour leur santé mentale, leur carrière et leurs amitiés. Entre 45 et 54 ans, ce sont plutôt les relations amoureuses qui prennent le pas sur leurs préoccupations. Et passé 65 ans, les sondées confient être principalement inquiètes pour leur famille.

Cette enquête retrace en filigrane les étapes importantes de la vie d’une femme: sa carrière et l’envie d’évoluer tout en craignant de ne pas y arriver (le plafond de verre, vous connaissez?), le souhait (ou pour certaines la pression) de fonder une famille… Puis, plus tard, un éventuel divorce ou une famille recomposée à gérer peuvent survenir. Il n’est pas rare non plus que les femmes deviennent des proches aidantes pour l’un des membres de leur famille (selon plusieurs études, les proches aidants sont en majorité des femmes).

Adieu à Wonder woman

Le fait d’associer ces moments cruciaux de l’existence au stress ressenti par les femmes met en perspective le mythe de la «wonder woman». Autrement dit, l’injonction sociétale qui veut qu’une femme «doit réussir» dans tous ces domaines (pro, familiaux, amicaux), en dépit des pressions psychologiques qui pèsent sur ses épaules. Et si elle peut le faire avec le sourire, c’est encore mieux!

«Les femmes subissent une pression sociale intense pour réussir dans de nombreux domaines de leur vie. Essayer de répondre à ces attentes impose un énorme fardeau psychologique […]. Si nous voulons améliorer la situation, la première étape consiste certainement à reconnaître l’existence de ces obstacles à la réussite et au bonheur des femmes», appuie dans un communiqué Tessy Ojo, fondatrice de Tessy’s Brunches.

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