Des chercheurs ont mis au point une méthode pour savoir si vous avez découvert une preuve de vie extraterrestre

Non ce n’est pas une blague. Une équipe de scientifique vient bel et bien de mettre au point une «méthode» infaillible pour savoir si on a déniché (ou non) une preuve de l’existence d’une trace devie extraterrestre.

par
Sarah Mangeleer
Temps de lecture 2 min.

Depuis bon nombre d’années, certaines personnes jurent être tombées sur des preuves irréfutables de l’existence d’aliens parmi nous (empreintes étranges, lumières dans le ciel, objet volantnon identifié, etc.). Des chercheurs anglais ont décidé d’intervenir en mettant au point un moyen de découvrir si oui ou non, toutes ces « preuves » sont fiables véritablement.

Avant toute chose, il faut mentionner que ce type de recherche n’est pas nouveau en soi (comme le rappelle «Futura-Sciences», la Nasa avait elle-même publié les 7 étapes pour authentifier une preuve de vie extraterrestre en 2021). L’équipe anglaise n’est donc pas la toute première à s’intéresser aux preuves éventuelles d’une vie extraterrestre. En revanche, elle est la première à s’être inspirée… du climat pour mettre au point leur fameuse méthode.

On prend exemple sur… le climat?

Les scientifiques anglais et écossais ont décidé de prendre exemple sur le Giec (le Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat). «Le Giec a pris pour parti d’exprimer sa confiance à l’égard de questions portant sur le changement climatique en combinant la quantité et la qualité des preuves avancées avec le degré d’accord des experts» explique «Futura-Sciences».

Les chercheurs ontainsidécidé d’appliquer le même fonctionnement que pour le climat aux preuves de vie extraterrestre, c’est-à-dire que, désormais, pour juger s’il y a preuve ou non, deux variables seront prises en compte. La première: les preuves avancées (leur quantité ainsi que leur qualité) et la seconde, l’avis des autres scientifiques et le nombre d’entre eux qui sont d’accord (ou pas). Une conjonction et une concordance de ces deux variables permettraient alors de qualifier une preuve de «robuste» (ou de «valable»). Autrement, on pourra alors considérer que d’autres explications existent et se manifesteront sans doute dans le futur.

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