Virée car elle ne tapait pas assez sur son clavier en télétravail: «J’allais de temps en temps faire du shopping, jamais toute la journée»

Certaines entreprises utilisent des logiciels qui permettent de vérifier à distance l’activité de leurs employés en télétravail. Suzie a pu en faire l’amère expérience.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 2 min.

À partir de 2020, avec la crise sanitaire et la généralisation du télétravail, certaines entreprises ont commencé à surveiller de près le travail à distance de leurs employés. Pour cela, il existe notamment des petits logiciels qui surveillent l’activité du travailleur comme les mouvements de sa souris ou si le clavier était utilisé.

Licenciée après 18 ans dans l’entreprise

Suzie Cheikho en a fait les frais. Cela faisait 18 ans qu’elle travaillait pour une grande entreprise active dans le domaine des assurances en Australie. Fin 2022, son employeur l’a invité à «améliorer ses performances». En effet, il avait installé un logiciel qui comptait le nombre de frappes sur le clavier tout au long d’une journée et il n’était pas content du résultat. Finalement, le 20 février 2023, elle a été licenciée.

«J’allais de temps en temps faire du shopping»

LADbible relate que Suzie aurait admis à certains collègues que parfois la charge de travail n’était pas très importante mais qu’elle travaillait toujours un peu. «J’allais de temps en temps faire du shopping, jamais toute la journée», a-t-elle indiqué tout en ajoutant qu’elle avait aussi traversé de nombreux problèmes personnels.

Ce que révèle le logiciel espion

Néanmoins, les analyses du logiciel espion n’ont pas joué en sa faveur. Sur les 49 jours de travail observés, elle a commencé à travailler en retard 47 jours. Elle a terminé plus tôt que prévu 29 jours. Enfin, lors de quatre jours, elle n’a pas effectué la moindre heure de travail. D’ailleurs Suzie a tenté de déposer une plainte pour licenciement abusif mais elle a été rejetée. Il a été estimé qu’elle avait été virée pour un motif valable, même si les motifs de ses absences et de ses déconnexions étaient «sérieux et réels».

Retrouvez toute l’actu sur Metrotime.be