Test de Danger Zone : De la tôle froissée à gogo sur PS4 et PC
Sortie au début des années 2000, la saga Burnout laisse des souvenirs mémorables aux joueurs qui y ont goûté. Depuis 2008, la licence a été abandonnée. Mais en 2014, quelques anciens du studio Criterion Games, à l'origine de Burnout, ont fondé leur propre studio Three Fields Entertainment. Après un premier jeu mitigé (Dangerous Golf) et un essai avec la réalité virtuelle (Lethal VR), ils reviennent à leurs premiers amours, les bagnoles et la tôle froissée.
Le principe de Danger Zone est aussi simple qu'efficace et addictif. Au volant d'une voiture de crash-test, vous vous élancez dans la circulation avec un seul but: faire le plus de dégâts possible. Comme dans Burnout, carambolages monstres et explosions en chaîne sont au rendez-vous. À la fin de la scène, les dégâts effectués sont comptabilisés en milliers de dollars pour tenter de décrocher une médaille d'or, d'argent ou de bronze.
La réalisation n'a rien d'exceptionnel. Le jeu manque cruellement de musique et d'ambiance. Pourtant, il y a quelque chose d'hypnotisant et d'addictif à voir ces véhicules s'encastrer les uns contre les uns et le compteur des dégâts sans cesse augmenter. La durée de vie est faible, mais la rejouabilité est grande. Proposé à 12,99 €, Danger Zone n'est pas le jeu de l'année, mais c'est un excellent défouloir qui rappellera de bons souvenirs aux fans de Burnout.