The Invincible: Le digne successeur de Firewatch sur PS5, Xbox et PC?

Disponible depuis le 6 novembre dernier, sur PS5, Xbox Series X|S et sur PC, The Invincible est pour nous la bonne surprise de cette fin d’année.

par
T.W.
Temps de lecture 3 min.

Vous aviez adoré Firewatch, l’excellent et prenant jeu narratif de Campo Santo sorti en 2016? Eh bien, il va falloir se faire à l’idée qu’une suite ou un autre jeu de ce studio américain ne sont pas près de voir le jour. Heureusement, de temps en temps, sortent des jeux qui arrivent à recréer le même genre d’ambiance et de surprise. C’était par exemple le cas à la rentrée avec Under the Waves.

Une aventure spatiale envoûtante

Mais avec The Invincible, on passe dans une autre dimension et on se rapproche encore un peu de plus de ce qu’on avait ressenti avec la pépite indé de 2016. Développé par le studio polonais Starward Industries et édité par 11 bit studios, The Invincible est basé sur le roman du même nom de Stanislaw Lem. L’histoire vous plonge dans une aventure spatiale et futuriste avec un design et une esthétique rétro-futuristes et atompunk. The Invincible met les joueurs dans la peau de Yasna, une astrobiologiste contrainte de partir à la recherche de son équipage et de les ramener «morts ou vifs» quand une mission périlleuse sur la planète étrange Regis III prend une tournure malheureuse. En surface, il peut sembler que Regis III est inhabitée, mais cela ne signifie pas que les gens qui s’y aventurent peuvent s’y sentir comme des dirigeants incontestés. La nature philosophique des événements de Regis III amènera Yasna à remettre en question pour toujours l’ampleur des ambitions de l’humanité.

La narration avant tout

Outre des qualités scénaristiques indéniables, The Invincible brille par ses graphismes. Le jeu se montre très joli et la direction artistique est excellente. En cours de jeu, on peut par exemple avoir un aperçu du scénario en dessins, sous forme de petite BD. Bien que plutôt discrète, la bande-son contribue elle aussi à créer une ambiance envoûtante.

En tant que «walking simulator» (simulateur de marche, en français), le gameplay passe clairement au second plan. Le jeu se joue à la première personne. Les actions se limitent à vous diriger, à sortir de temps en temps vos jumelles et vos détecteurs, à piloter un rover et à actionner quelques boutons. Il n’y a ainsi aucune difficulté. Tout le jeu repose donc sur l’exploration et la narration. Et c’est très bien comme ça. Comme Firewatch, tous les dialogues se font via une radio avec un interlocuteur qui se trouve dans un vaisseau. La prouesse étant de réussir à faire passer de l’émotion et des réflexions à travers ces échanges radio. On se prend vite au jeu et on est plongé dans cette aventure spatiale envoûtante. Cerise sur le gâteau, vous serez amené à faire des choix et à prendre des décisions, qui comptent vraiment et qui influencent votre aventure. The Invincible compte plusieurs fins dont les issues sont complètement différentes.

Comptez environ 8 heures pour le terminer. Ce n’est pas très long, mais le moment est de qualité et le prix est sympa (25€ jusqu’au 21 décembre!). Le genre de jeu parfait pour occuper les longues soirées d’hiver de cette fin d’année. 4/5