Trois conseils pour rendre votre garde-robe plus green

La fast fashion règne toujours en maître sur la mode, mais cela n’empêche pas les consommateurs de vouloir faire des choix plus éclairés pour verdir leur dressing. Voici trois conseils, astuces, et gestes à adopter au quotidien pour réduire l’impact environnemental de son dressing, et consommer de façon plus responsable.

par
ETX Daily Up Studio
Temps de lecture 4 min.

Un grand ménage de printemps

Faire du tri dans ses placards, c’est prendre conscience de l’ampleur du phénomène! Si cela peut paraître facile pour certains, d’autres ont du mal à se débarrasser de certains vêtements pour diverses raisons, souvent sentimentales. Combien de fois avez-vous pensé que vous pourriez, un jour, de nouveau vous glisser dans ce jean? Un classique. Il n’y a pourtant rien d’écolo à conserver des vêtements inutilisés. Pour un tri en bonne et due forme, il faut commencer par vider le contenu de son dressing, et préparer de quoi faire trois piles: ce que l’on garde, ce que l’on vend, et ce que l’on recycle. On ne jette surtout pas ses vêtements à la poubelle pour éviter de polluer.

Dans une optique green, il convient de différencier les vêtements durables, que vous allez pouvoir mettre et remettre pendant plusieurs années, des vêtements que vous avez achetés sur un coup de tête que vous portez, certes, mais qui n’ont une durée de vie que très limitée. Notons qu’il est (vraiment) inutile de conserver des vêtements qui ne sont plus à votre taille, dont les coupes ne vous conviennent plus, ou qui sont usés. Dans les deux premiers cas, ils serviront forcément à quelqu’un autre, qui n’aura donc pas besoin d’en consommer de nouveaux, alors que dans le troisième cas, ils peuvent être recyclés pour donner vie à de nouveaux vêtements ou objets.

L’importance des étiquettes

Profitez de ce ménage de printemps pour jeter un œil aux étiquettes de vos vêtements. Où ont-ils été fabriqués? Quelles matières ont été utilisées? Pour répondre aux attentes des consommateurs, certains acteurs de la mode œuvrent depuis plusieurs mois pour rendre leurs vêtements plus transparents et traçables. Les étiquettes sont donc vos meilleures alliées pour obtenir une mine d’informations indispensables avant de choisir un vêtement. La start-up new-yorkaise Eon a même planché sur une carte d’identité numérique destinée à tracer un vêtement, du début à la fin de son cycle de vie, témoignant d’un réel besoin en matière de transparence.

Au-delà de ces critères, les étiquettes peuvent également permettre d’y voir plus clair sur votre façon de consommer, et de prendre conscience de la quantité de vêtements conçus à partir de fibres néfastes pour l’environnement que vous êtes susceptibles d’avoir dans votre armoire. Ou de vous rendre compte du chemin parcouru par une robe ou un jean avant son arrivée dans votre dressing. Il ne s’agit pas de culpabiliser ou de se rendre responsable de tous les maux de la planète, mais simplement de vous aider à faire des choix plus éclairés.

Si les étiquettes de vos vêtements vous semblent indéchiffrables, vous pouvez vous tourner vers des applications et plateformes, comme Clear Fashion ou SloWeAre, qui analysent les engagements des marques de prêt-à-porter et fournissent les informations nécessaires pour savoir si tel ou tel label respecte une sorte de cahier des charges qui comprend l’aspect environnemental, les conditions des travailleurs, la santé, ou encore le bien-être animal, entre autres.

Revendre, recycler, réparer

Ultime étape, et non des moindres: offrir une nouvelle vie à vos vêtements. Il n’est bien évidemment pas question de les jeter à la poubelle, mais de faire en sorte qu’ils soient réutilisés, d’une manière ou d’une autre, pour réduire leur impact environnemental. Plusieurs solutions s’offrent à vous. Vous pouvez opter pour le marché de l’occasion, comprendre la seconde main, qui vous permettra non seulement de gagner de la place mais aussi de l’argent sans polluer la planète. Notez d’ailleurs que certaines marques ont déjà lancé leur propre plateforme de seconde main, et reprennent vos vêtements contre des bons d’achat.

Il est également possible de recycler ses vêtements, via des bornes de collecte mises en place par des organismes dédiés, mais aussi dans certains magasins. Si vous avez opté, lors de l’achat, pour des vêtements consignés, il suffit alors de renvoyer le modèle usé à la marque pour récupérer votre consigne. L’upcycling est aujourd’hui bien ancré dans les mœurs, et permet de créer de nouveaux vêtements, et autres objets, à partir de déchets, autrement de produits autrefois destinés à être jetés. Avec vos vieilles chaussettes ou vos vieux maillots de bain, nombreux sont les créateurs qui sont aujourd’hui capables de créer des pièces d’exception.

Concernant vos vêtements usés ou abîmés, ils peuvent également être recyclés. Mais si vous ne souhaitez pas vous en séparer, il est également possible de les réparer, par vous-même ou via un service dédié. La pandémie mondiale a remis la couture au goût du jour, mais également les nombreux systèmes D (merci à la foule de tutoriels proposés sur internet) qui permettent de retoucher, de rafistoler, et de customiser des vêtements en un temps record, et ce même avec un budget serré. Il ne reste plus qu’à se lancer…

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