Un psychologue avertit: ce type d’amis est à bannir de votre vie

Il y a certains ennemis dont il faut se méfier, mais c’est parfois encore plus vrai lorsque l’on parle de ses amis. Selon un psychologue, certaines relations amicales peuvent vous faire (beaucoup) plus de mal que de bien. Metro vous explique de quoi il s’agit.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Dans votre entourage, il y a forcément des gens sur lesquels vous pouvez compter et en qui vous avez entièrement confiance. À côté de cela, il se peut que vous comptiez aussi autour de vous des personnes avec lesquelles vous ne savez jamais sur quel pied danser. C’est bien simple: un jour, elles sont votre meilleur ami, et l’autre elle ne vous donne plus l’heure.

Qui est votre «frenemy»?

Ces relations sont caractérisées par l’ambivalence entre positivité et négativité et sont à éviter, si l’on en croit une étude publiée en septembre 2019. «Frenemy» est le nom qu’ont trouvé les chercheurs pour nommer ces relations. Ils estiment qu’elles peuvent causer plus de mal qu’un simple ennemi, notamment de par la confusion qu’elles engendrent.

En 2014 déjà, l’International Journal of Pshychophysiology détaillait les résultats d’une expérience, durant laquelle des amis devaient faire un discours à un autre ami. Celui-ci avait été désigné au hasard afin de donner un retour positif, négatif, ou ambivalent, le tout à l’insu des participants.

Une ambivalence plus blessante

Les chercheurs estiment que c’est l’ambivalence qui blessait le plus, même plus que la critique négative: «La réactivité de la fréquence cardiaque et l’anxiété étaient significativement plus élevées chez les participants assignés à des amis ambivalents que chez ceux assignés à des amis de soutien pendant la tâche stressante.»

«Avec un ennemi déclaré, vous vous protégez lorsque vous vous croisez. Avec un faux ami, on ne sait jamais si c’est le Dr Jekyll ou le Mr Hyde qui va se montrer. L’ambivalence court-circuite le système nerveux parasympathique et active la réaction de lutte ou de fuite. Il est déconcertant d’espérer un câlin tout en se préparant à une bagarre», explique le psychologue Adam Grant au New York Times.

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