Des scientifiques redécouvrent une partie de la Terre disparue il y a 120 millions d’années

À Bornéo, les scientifiques ont retrouvé une partie de la Terre disparue il y a longtemps et qui date d’il y a 120 millions d’années. Comment s’est passée cette mystérieuse découverte? Metro vous explique tout ça.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Il s’agit du genre de découvertes qui font avancer la science, et elle a été réalisée du côté de Bornéo. Là-bas, Suzanna van de Lagemaat, une géologue diplômée de l’université d’Utrecht, ainsi que son superviseur Douwe van Hinsbergen, ont retrouvé une partie de la Terre disparue il y a 120 millions d’années. Celle-ci s’appelle Pontus, et c’est une plaque tectonique qui avait disparu depuis longtemps.

Des vestiges d’une plaque oubliée?

En étudiant les formations rocheuses dans le nord de Bornéo, Van de Lagemaat a repéré des signes évidents de l’ancienne plaque Pontus, expliquant: «Nous pensions avoir affaire à des vestiges d’une plaque oubliée que nous connaissions déjà. Mais nos recherches en laboratoire sur les propriétés magnétiques de ces roches ont indiqué que nos découvertes provenaient initialement d’une région beaucoup plus au nord et devaient être les vestiges d’une plaque différente, précédemment inconnue.»

Selon les chercheurs, Pontus faisait partie de la croûte terrestre avant la dislocation du supercontinent Pangée, et elle représentait environ un quart de la taille de l’océan Pacifique il y a 160 millions d’années. À l’époque, Pontus se trouvait sous l’immense océan qui séparait l’Eurasie de l’Australie. Lors de la séparation de Pangée, on suppose que la plaque a été engloutie par d’autres plaques qui ont déplacé des pays tels que les Philippines et Bornéo vers leurs emplacements actuels.

Reconstituer les mouvements des plaques

Le travail de Van de Lagemaat s’est concentré sur une région complexe d’activité des plaques tectoniques. Elle s’étend de la région du Japon à Bornéo, aux Philippines, à la Nouvelle-Guinée et jusqu’à la Nouvelle-Zélande. Grâce à ses recherches, elle a pu utiliser les données pour reconstituer les mouvements des plaques tectoniques qui ont eu lieu depuis l’époque des dinosaures jusqu’à nos jours.

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