Confessions d’un gamer: «2023, l’année où je me suis découvert une passion pour les jeux de simulation»

En cette fin d’année 2023 et à quelques semaines de la fin définitive de Metro, l’heure est aux confessions. Et j’en ai une à vous faire: cette année, je me suis découvert une passion pour les jeux de simulation.

par
Thomas Wallemacq
Temps de lecture 5 min.

Avec des pépites comme The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, Hogwarts Legacy, Starfield, Baldur’s Gate 3 ou encore Super Mario Bros. Wonder, 2023 a été une année exceptionnelle au niveau du jeu vidéo. Peut-être même la meilleure depuis 1998, autre année mythique. Pourtant, au milieu de toutes ces sorties sur lesquelles j’ai passé des dizaines et des dizaines d’heures, je me suis découvert une étonnante passion pour les jeux de simulation. Enfin, plutôt pour certains jeux de simulation.

Cette passion récente est apparue de manière plutôt inattendue et est arrivée sur le tard. Durant ces 9 ans et demi de chroniques et de tests jeux vidéo pour Metro, j’étais seul aux commandes de cette rubrique et il me fallait faire des choix. En 2014, j’avais bien testé Farming Simulator 15, avec cette page mythique titrée «Tu veux voir mon gros tracteur ?» dans les colonnes de Metro, mais sans y avoir accroché plus que ça.

Un déclic après 30 ans de gaming

Le déclic est arrivé l’été dernier. Durant la rentrée 2022, la sortie du jeu Construction Simulator avait attiré mon attention. Mais comme chaque année, c’est la période la plus chargée en sorties vidéoludiques et j’ai fait l’impasse sur ce titre. Il est néanmoins toujours resté dans un coin de ma tête. En juin 2023, période plus creuse dans l’actualité gaming, sa première extension est sortie. L’occasion idéale pour enfin me lancer dans cette aventure. Et je ne l’ai pas regretté. Je me suis surpris à passer des heures à faire preuve de patience et de minutie pour construire des routes, des immeubles ou des usines. Sans artifices, avec des graphismes plutôt moyens, Construction Simulator a réussi à me captiver pendant quelques dizaines d’heures. Le jeu a été créé par le studio allemand Astragon. Et ce sont un peu des experts en matière de jeux de simulation. Parmi leur imposant catalogue, j’ai ensuite décidé de me lancer dans Police Simulator. Résultat: j’ai adoré me glisser dans la peau d’un policier, de passer des heures à faire des tâches ingrates comme mettre des PV aux voitures mal stationnées ou à rester au bord de la route à flasher les automobilistes qui roulent trop vite.

Les avantages des jeux de simulation

Les jeux de simulation ont plusieurs avantages. Tout d’abord, ils ne coûtent pas très cher. Ils dépassent rarement plus de 50 € lors de leur sortie et ils sont ensuite souvent en promotion. Lors de ce Black Friday, Construction Simulator était ainsi trouvable pour une trentaine d’euros. Généralement, cela est compensé par la suite par la sortie d’extensions et de DLC payants. Mais si vous avez apprécié le jeu de base et que vous avez passé des heures dessus, vous ne rechignerez pas à dépenser quelques euros pour accéder à des nouveaux véhicules, voire même à des nouvelles campagnes. En cette fin d’année, Construction Simulator voit arriver une imposante extension: Spaceport. Elle débloque un tout nouvel environnement et permet de construire une base de lancement spatial. Au total, elle promet plus de 40 heures de jeu supplémentaires. Le tout pour 20 €. Inutile de dire que je sais déjà sur quoi je vais passer mes longues soirées d’hiver!

Un autre rapport au temps

Ces jeux de simulation offrent aussi un autre rapport au temps. En jouant une heure à Marvel’s Spider-Man 2, vous en prenez plein les yeux. Vous avez le temps de traverser toute la ville de New York, d’arrêter un tas de criminels, de rendre service à des civils et de vous battre contre des grands méchants. Durant le même laps de temps dans Construction Simulator, vous aurez le temps de transporter les différents matériaux jusqu’au site de construction, de les décharger et de commencer à préparer le terrain et les fondations pour votre prochain projet. C’est tout. Quant à Police Simulator, c’est l’anti-GTA. Ici pas d’action à 1.000 à l’heure. Sortir son taser pour neutraliser un criminel est déjà un petit exploit en soi. Bienvenue dans le slow gaming!

Trouver la simulation qui nous correspond

Avec tous les jeux «Simulator» qu’il existe, les possibilités qui s’offrent à moi sont gigantesques. J’envisage prochainement de me mettre dans la peau d’un pompier et de me lancer un «Fireman Simulator». Mais je sais bien que toutes les simulations ne se valent pas et que la déception n’est jamais bien loin. Par exemple, j’ai tenté «Bus Simulator» et je n’ai pas du tout accroché. Dans un tout autre style, j’ai testé «PowerWash Simulator» qui est sorti l’an dernier sur consoles.

C’est une simulation de nettoyage dont le but est de tout nettoyer dans les moindres recoins au Karcher. J’ai plutôt apprécié mais après une heure de jeu, j’ai été pris de remords. Je me suis dit que moralement, je ne pouvais pas passer des heures à nettoyer des choses virtuellement alors queje pourrai/devrai le faire dans la vie réelle. Pas de PowerWash Simulator pour moi donc, même si la version VR que je viens de lancer sur mon Meta Quest 3 pourrait me faire changer d’envie. Comme avec tous les «Simulator», je crois que le principal est de trouver le jeu qui nous correspond. Je vous laisse, j’ai la construction d’une base de lancement de fusées qui m’attend et qui devrait m’occuper pendant 40 heures!

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