Test Assassin’s Creed Mirage: Un retour aux sources qui fait mouche!

Après trois ans d’absence, Assassin’s Creed est de retour. Après les Vikings, la saga revient à ses premiers amours. Direction l’Irak en 861 pour Assassin’s Creed Mirage, un épisode rempli de surprises.

par
T.W.
Temps de lecture 4 min.

En 2023, la saga Assassin’s Creed a fêté ses 15 ans, déjà. Pour l’occasion, le studio Ubisoft Bordeaux a préparé un nouvel opus: Assassin’s Creed Mirage. Les trois derniers épisodes de la saga (Origins, Odyssey et Valhalla) avaient fait voyager les joueurs en Égypte, en Grèce et sur les terres des Vikings. Ils avaient aussi introduit des nouvelles mécaniques pour devenir de vrais, longs et souvent très bons, Action RPG en monde ouvert. Mais avec Mirage, Ubisoft a vu les choses différemment et a conçu cet opus comme un véritable retour aux sources.

Un retour aux sources?

Ce retour aux sources commence comme par le terrain de jeu proposé. En 2007, le jeu plongeait les joueurs en Terre sainte, à l’époque de la Troisième croisade. Cette fois, ce sera l’Irak, et pour particulièrement Bagdad, en l’an 861. Le joueur incarne Basim, un jeune homme qui a grandi seul dans les rues de Bagdad et qui, quelques années plus tard, y revient pour rejoindre les rangs de l’organisation secrète «Ceux qu’on ne voit pas» afin de rétablir de la justice dans la cité.

Ce retour aux sources voulu par Ubisoft se retrouve aussi dans la jouabilité. Dans les trois derniers épisodes, on pouvait passer des heures à ramasser des trucs, à crafter, à changer d’armes et d’équipements. Bonne nouvelle pour celles et ceux qui n’aimaient pas ça. Dans Mirage, cela a été grandement simplifié, même si on peut bien sûr encore et toujours modifier et améliorer son équipement. Enfin, cet Assassin’s Creed revient à un gameplay accès sur l’infiltration. Ici, il vaut toujours mieux éliminer ses ennemis en secret, observer attentivement les lieux, trouver des failles pour entrer dans des palais bien gardés et même être prêt à soudoyer la population. Au final, il y a même un petit côté Hitman qui n’est pas déplaisant. Sans trop vous en dévoiler, Basim sera même amener à se déguiser pour ne pas éveiller les soupçons.

Un monde ouvert merveilleux

Assassin’s Creed Mirage conserve les mondes ouverts riches et merveilleux des précédents épisodes. Les développeurs ont conçu une ville qui grouille de vie et qui fourmille de choses à faire. C’est un vrai modèle de monde ouvert dans lequel les habitants, mais aussi les animaux, vaquent à leurs occupations et vivent leur vie. L’entièreté de la carte est accessible dès le début du jeu. Que ce soit à dos de dromadaire, à pied, en monde parkour ou sur une barque, on prend un réel plaisir à explorer et à découvrir Bagdad et ses environs. Dans la continuité des épisodes précédents, les graphismes sont jolis et offrent des panoramas et des points de vue à couper le souffle, qu’on soit sur les toits de la ville et qu’on arrive près d’un coin d’eau et que des flamants roses s’envolent. Il y a aussi toujours cette volonté de coller à l’Histoire et cette plongée dans l’Irak du 9e siècle est vraiment bluffante.

Tout n’est cependant pas parfait. On regrettera des animations faciales pas toujours très réussies, une synchronisation labiale aux fraises et des doublages, que ce soit en français ou en anglais, pas vraiment convaincants. Enfin, l’IA des ennemis laisse aussi parfois à désirer. Mais cela n’est pas parvenu à gâcher notre aventure.

Un épisode plus court et moins cher?

À l’heure où est évoquée la possibilité que les prix des jeux vidéo augmentent encore, Ubisoft innove en proposant Assassin’s Creed Mirage à moins de 50 €. On pourrait croire que c’est parce que c’est un épisode low-cost, de transition, mais pas du tout. C’est n’est pas un Assassin’s Creed au rabais. C’est donc une très bonne nouvelle pour les joueurs. Enfin, les trois derniers épisodes d’Assassin’s Creed étaient tellement longs que finalement peu de joueurs sont arrivés au bout. Avec Mirage, Ubisoft voulait aussi revenir à un épisode plus court et c’est réussi. Nous avons mis exactement 19h59 pour venir à bout de cette aventure. Comptez environ 5 heures de plus pour faire toutes les activités annexes et viser le 100%. Cela fait du bien de pouvoir terminer un Assassin’s Creed, même si la fin nous a encore paru tirée en longueur et que les missions commençaient à devenir répétitives!

Notre verdict

On ne s’y attendait pas vraiment mais Assassin’s Creed Mirage a été pour nous une véritable bonne surprise. Quel plaisir de retrouver un monde ouvert aussi riche et vivant où l’Histoire avec un grand H rencontre celle de Basim. Un bon moment de jeu vidéo pour, cerise sur le gâteau, moins de 50 €! 4/5

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