Trois réflexes à adopter pour préserver sa santé en cette période de grand froid

Quelles conséquences le froid peut-il avoir sur la santé? Si les températures glaciales peuvent induire une augmentation de certaines maladies infectieuses, ce sont les habitudes prises durant ces épisodes de grand froid qui peuvent se révéler les plus néfastes pour la santé. Il existe heureusement des réflexes simples à adopter pour rester en forme lorsque les températures dégringolent. En voici trois à mettre en œuvre tout au long de l’hiver.

par
ETX
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Températures négatives, neige, verglas: la Belgiqueest touchée par un «épisode persistant de froid», avec un pic cemardi. Une chute du mercure qui n’est pas sans conséquences pour l’organisme. Plus que le froid lui-même, certains changements de comportement pourraient particulièrement nuire à la santé, que vous restiez chez vous ou que vous sortiez, nécessitant donc une grande vigilance. Aérer son logement ou son lieu de travail, manger de façon équilibrée, se couvrir, ou encore maintenir un niveau d’activité physique régulier (mais pas intense) constituent autant de réflexes à adopter pour se prémunir des conséquences directes et indirectes de tels épisodes de froid.

1. Aérer (et ne pas surchauffer) son logement

Contrairement aux idées reçues, il est nécessaire, sinon indispensable, d’aérer son logement en hiver, et ce le plus souvent possible. Le mieux étant d’ouvrir les fenêtres le matin et/ou le soir, par séquences de 5 à 10 minutes, pour permettre d’assainir le logement par le renouvellement de l’air – et de se débarrasser de la poussière, humidité, acariens, et autres polluants pouvant être à l’origine d’allergies ou de difficultés respiratoires. Il est également indispensable de bien entretenir et de ne pas obstruer les bouches d’aération, qui participent aussi au bon renouvellement de l’air, et de maintenir la température du logement autour de 19 degrés – sans surchauffer. À noter, les épisodes de froid sont d’autant plus propices aux intoxications au monoxyde de carbone. Il faut être vigilant quant à l’utilisation de certains appareils, comme les chauffages d’appoint ou à combustion, et à l’absence – ou la déficience – de la ventilation dans la pièce dans laquelle est placé ce type d’appareils.

2. Se couvrir pour éviter l’hypothermie

Qui dit épisode de grand froid, ne dit pas hibernation – surtout si ce dernier s’inscrit dans le temps. Il faut bien évidemment limiter les efforts physiques et les déplacements, mais il est quand même préconisé de sortir quelques minutes par jour pour s’aérer le corps et l’esprit. Il faut pour cela se préparer à affronter le froid pour réduire le risque d’hypothermie (lorsque la température corporelle descend sous les 35 degrés). Il s’agit de couvrir les extrémités qui perdent plus rapidement la chaleur (tête, mains, pieds, cou), mais aussi le nez et la bouche à l’aide d’une écharpe pour respirer moins d’air froid, de multiplier les couches de vêtements dont une dernière imperméable au vent et à l’eau, et de choisir une paire de chaussures adéquate pour éviter de glisser en cas de neige ou de verglas. Il est également préconisé d’éviter les sorties en soirée ou la nuit, d’éviter de sortir trop longtemps, et de rester actif en extérieur via la marche (pas d’efforts physiques intenses).

3. Ne pas modifier son alimentation

«Avec ce froid, quoi de mieux qu’une bonne raclette?». Impossible de ne pas avoir déjà entendu ce genre de réjouissement, si vous ne l’avez pas prononcé vous-même. S’il n’est pas néfaste pour la santé de succomber à ce type de mets en plein hiver, il est important de ne pas multiplier les repas trop riches ou trop copieux. L’Assurance maladie indique: «Il est important de conserver un régime alimentaire équilibré qui apporte l’ensemble des nutriments nécessaires. L’organisme dépense très peu de calories supplémentaires durant les grands froids, c’est pourquoi il ne faut pas manger davantage en hiver». Il s’agit donc, comme pour le reste de l’année, de privilégier les fruits et légumes, les légumineuses, les fruits à coque, le fait maison, les pâtes et le riz complets, les poissons gras et maigres, et certaines huiles végétales. L’organisme français encourage également à consommer du miel pour ses propriétés antibactériennes, et de bien s’hydrater en consommant de l’eau et des boissons chaudes. À noter, contrairement aux idées reçues, l’alcool ne réchauffe pas, et peut se révéler particulièrement néfaste lors de tels épisodes de froid.

Attention, la chute des températures est particulièrement néfaste pour les personnes sensibles et fragiles, à commencer par les enfants et les personnes âgées. Il convient donc de porter une attention particulière à ce public, mais pas uniquement. C’est également le cas des sportifs, des personnes travaillant en extérieur et des sans-abri, ainsi que des personnes dites à risque, souffrant notamment de maladies cardiovasculaires, respiratoires, ou endocriniennes, du syndrome de Raynaud, de bronchopneumopathies obstructives (BPCO) ou de crises d’asthme.

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